C'est presque une position sociale

de n29 jours, de parler franeais à

la perfecticrn-—J. Novicew.

Organe officiei de l'Association Canadienne Française de l'Alberta “DIEU ET PATRIE”

6m rm ep me

L’apostolat de la presse est néces- saire au méme titre que l’école, puis- que Ja presse, c’est l'école des adultes.

—Cardina! Andrieu.

_— Î

PRISES 54 LORS LCA S CET) POSER PR RNTERC SEEN RSR.

Le Jubilé est prolongé d'un an par Pie XI

Du 8 avril 1934 au 28 avril 1935

CITE VATICANE.—Le Souverain Pontife a publié une Bulle étendant au monde entier, pour une année, soit du 8 avril 1934, au dimanche après Pâques de l’année 1935, soit le 28 avril.

Dans sa Bulle, le Saint-Père expri- me sa joie du succès de l'Année Saïin- te qui avait été proclamée pour cé- lébrer le 19e centenaire de la Résur- rection du genre humain. Le Pape demande à tous les fidèles de gagner les indulgences du Jubilé et de prier pour l'unité de l'Eglise, la prospérité des nations et la propagation de la fol catholique et romaine.

Le Souverain Pontife supplie aussi le Dieu tout puissant de convertir ceux qui se disent des athées mili- tants et qui constituent un danger pour la religion et pour la civilisation. Le pape lui-même, dit la Bulle, va prier pour obtenir ces grâces et il participera à une grande cérémonie qui aura lieu sous peu, à cet effet, à Saint-Pierre.

La Bulle ajoute que chaque évêque choisira trois églises, en plus de sa cathédrale, les fidèles pourront gagner les indulgences de ce jubilé.

————00

L'Autriche veut rester indépendante

Une nouvelle déclaration ‘du chancelier Dollfuss—Sur des bases inébranlables.—On lut- tera jusqu’au bout.—Un aver- tissement.

VIENNE-—-Au cours d’un banquet qui lui à été offert par l'Association viennoise de la presse anglo-améri- caîne, le chancelier Dollfuss a souli- gné une fois de plus que “le problè- me autrichien est celui de l’Europe centrale, voire de toute l'Europe”.

Le chancelier Dollfuss a réitéré alors en termes catégoriques l'expres- sion de sa volonté d’asseoir sur des bases inébraniables l'indépendance de l'Autriche.

“Le gouvernement, a-t-il dit, n’a pas seulement la résolution de main- tenir l'ordre en Autriche; il en a aussi la force. Cette remarque vise également la menace qu'a proférée contre nous, il y à quelques jours, un centre de radiodiffusion étranger, menace dont je ne comprends, d’ail- leurs, guère la signification. Je ne pense pas, malgré tout, que qui que ce soit ait jamais le courage de ten- ter d'apporter une perturbation nou- velle à notre oeuvre reconstructrice.

“Aujourd'hui comme hier, nous lut- terons pour l'indépendance de l’Au- triche jusqu'à la dernière extrémité. Que ceux-là se le disent, qui n’ont pas encore pu ou voulu le compren- dre, et c'est sur cette base d’indépen-

dance pleine et entière que nous poursuivrons nos travaux dans le do- maine économique”.

O0——

Le relèvement

Des déclarations de trois hom- mes très en vue

NEW YORK.—Les Etats-Unis sor- tent de l’ornière de la dépression, si l'on en croit les rapports de deux des plus grandes unités industrielles du pays et de la plus puissante agence financière du gouvernement. Myron- C. Taylor, président de la United States Steel Corporation, a déclaré à l'assemblée ‘annuelle des actionnaires que le relèvement était un fait ac- compli. Alfred-P. Sloan, président de l2 General Motors Corporation, dit que le recouvrement industriel est en train de s’accomplir avec une force irrésistible. J. Jones, président de la Reconstruction Finance Corporation, voit aussi une grande amélioration. 11 dit que les banquiers essaient de faire des prêts et qu'on peut emprunter de l'argent par les intermédiaires ordi- naires.

mens JS

ALBE, Italie—Don Sarotti, curé de cette ville, a appliqué le principe de la machine à coudre à la bicyclette, et il prétend avoir inventé une bicy- clette qui pourra aller à une vitesse de 40 milles à l'heure. Don Sarotti remplace la chaîne de la bicyclette par une pédale et un levier, pour Ia transmission du pouvoir à la roue d'arrière,

. entendent limiter ia quantité de blé : que chacun de leurs producteurs ven- aux Etats-Unis dra. Il a expliqué que ke gouverne- |

. DO AL

Le bilinguisme en Ontario Î ( | f | | |

D'après le KR. P. Henri St- Denis, de l’Université d'Ottawa, l'enseignement bilingue dans l'Ontario fait des progrès ma- ænifiques. Cet éducateur s’en réjouit comme d’un gage d’u- union plus étroite entre les deux nationalités qui forment la na- tion canadienne, Dans ce cas, LU faut croire que non seulement constate-t-on ce progrès chez nos compatriotes ontariens, mais encore que les éléments anglo-canadiens étudient éga- Icment le français. Le R. P. St- Denis est bien placé pour juger du fait, et les conclusions qu’il en tire sont réconfortantes.

. duR. P. À.

rais, O.M.I., curé à Athabasca fait prêtre pour l'éternité. A

vue) QD 1 + Rte QAR { ED +R) ER 3 A GR ŒIL RD LD LG 1 CE 3 Qu | CR VD €) QU CG

£, 894 œs-cm-r-dem-iane Gonesse

LE PROBLÈME DES ARMEMENTS

Un mémoire de la France à la Grande Bretagne

nos lecteurs liront les notes

nous.

C3

PARIS—Le cabinet vient d'approu- ver un mémoire fournissant à la Grande-Bretagne quelques précisions essentielles sur les garanties de sé- curité que la France veut obtenir avant de négocier un traité relatif aux armements. Le mémoire indique

années d’études, le vingt-cinq

EDMONTON, ALBERTA, LE

Noces d’or sacerdotales

marais qu’un de ses paroissiens a bien voulu rédiger pour

#

11 AVRIL 1934

Desmarais,

ONE, : à Athabasca

Jeudi 12 avril, de solennelles fêtes religieuses souligne- ront le cinquantième anniversaire de prêtrise du R. P. À. Desmarais, O.M.I., curé à Athabasca. Notes biographiques de l’heureux jubilaire

l Il y aura cinquante ans demain que le R. P. I. Desma- depuis plusieurs années, a été

cette occasion, de très belles

fêtes se dérouleront en l'honneur du jubilaire, aimé et res- pecté par ses paroissiens et tous ses nombreux amis. Ce n'est pas sans en éprouver beaucoup d'intérêt que

biographiques du R. P. Des-

x

&

En route vers le Dunvegan

d'avril 1884, pour les missions

du Nord-Ouest canadien. Il voyagea, partie par voie ferrée, partie par voie d’eau jusqu’à Saint-Boniface, d’où il prit le train pour se rendre à Qu’Appelle, alors terminus.

De Qu’Appelle, le R. P. Desmarais traversa les prairies en

ee et la Grande Bretagne | charrettes à boeufs jusqu’au Lac la Biche, et se rendit de à sont d'accord sur la nécessité de Con-| Couard en “York boat”. En ce temps-là, Grouard portait encore

voquer une conférence pour rajuster les armements et non pour les dimi- nuer, mesure estimée impossible pré- sentement. Voici, parait-il, l'essentiel du mémoire: En vertu du traité «n vue, la France admettrait le réarme- ment que l'Allemagne a effectué. L'application des trois mesures sui- vantes précéderait le recours aux sanctions d'ordre militaire: a) un blocus économique; b) un blocus fi- nancier; c) une action diplomatique concertée.

Le mémoire contient l'assurarice que le cabinet soumettra aux autori- | tés britanniques, plus tard, des préci-

avant vers l'Ouest, il se rendit

septembre 1884.

le-nom de “Petit Lac des Esclaves”. Continuant toujours plus

jusqu'à ‘Peace River Crossing”,

A Dunvegan, le jeune missionaire étudia le Castor et le Cris jusqu’au mois d'avril 1885. Et le 4 du même mois. il était appelé au poste de Grouard il devait devenir un missionnaire ac-

| compli, et tout bâtir ce que nous ÿy voyons aujourd’hui. Dès son arrivée, le R. P. Desmarais réalise le grand travail la accomplir en cette région, (qui comptait en ce temps-là parmi

sions sur d'autres sanctions à incor- |] Territoires du Nord-Ouest), dépourvue d'écoles et les

porer à un traité relatif aux arme- ment. | ——— 000 ——— |

enfants étaient nombreux.

(Suite

_

EXCÉDENT DE BLÉ

Un milliard cent millions de de boisseaux

ROMEB.—Dans un communiqué, la! commission mondiels du blé a annon- que le ler août DÉOCRa le monde Une loi à l'effet de fixer des taux EUrAEUR excédent de blé d'un milliard | plus élevés sur les revenus imposables cent millions de boisseaux—excédent | 3e <3 000 et plus et d'éliminer la taxe

presque égal Beni de la’nnée der- ; d'enregistrement a été soumise par le nière—mais qu'on peut prévoir que gouvernement. On prévoit que le par- cet excédent et les emblavures dimi- lement l’adoptera. D'après la nouvel- nueront après la date en question. lle loi, le taux de la taxe sera aug- au cours. d'une dee pes PA: menté d’un pour cent sur chaque mil- John I. McFarland, délégué du Ca-!% dollars de revenus imposables à nade, a dit que s0n pays à pris des | Dartir de $3,000.00. mesures pour remplir les engage-| ments pris à Londres et que, par; suite des informations fournies aux) producteurs canadiens sur la limita-! . : . : , I1 semble à peu près certain que le OA MERE pen pan Je one comité chargé d'étudier Je problème lavures canadien- 4 ee es me se . 15 pour cent ‘d'une nouvelle redistribution électo- : ‘|rale ne pourra présenter d'ici à la fix FRnRee DENTS nt ver de la . ee LE DE pliquer l'accord de Londres au Cana- | En ce cas, le problème resterait pro- de, M. MecFarland a dit que le Mani- ,

ee bablement en suspens jusqu’au pro- Sas an et l'Alberta toba, la. RACREN l'EHsin recensement fédéral de 1936.

La redistribution des sièges électoraux

M. Montgomery demande une réduction des permis des automobiles

M. EH. J. Montgomery, député libé- ral de Wetaskiwin, a demandé la ré-

ment fédéral coopère avec les gouver- | nements de ces trois provinces et eu besoin les quatre gouvernements diri- geront tout le négoce du blé.

M. Mordecai Ezekiel, délégué des Etats-Unis, a dit que dans son pays les emblavures de l'hiver ont été ré- duites de 4 pour 100 et relativement

jusqu'à un coût nominal de $5.00. A l'appui de sa résolution, l'orateur suggéra que l'on augmente le prix de

à celles de 1931, celles du printemps | la taxe ue la gazoline de un ou deux de 11 pour 100. Au total néanmoins | Ve RP aAUOn A AESRRS AUÉEL ARE les emblavures de l'hiver et du prin-| adoption de cette résolution signi-

| ferait ue augmentation d'automobi- Îles en circulation. Depuis 1930, le nombre des autos a beaucoup dimi- nué. Les propriétaires d'autos sem- blent être en faveur d’un change- ment. De plus, aujourd’hui, une au- : tomobile est plutôt considérée une nécessité qu'un luxe, tant par le fer-

temps couvrent une superficie de 54,100,000 acres, ce qui dépasse de 4,200,000 acres la superficie à laquelle les Etats-Unis se sont engagés à se borner. Des mesures soné prises pour | réduire la production conformément à l'accord. OO —————

duction des permis des automobiles |

page 4)

vateur de Calgary. a demandé une enquête au sujet des relations finan- cières entre les “pools” et le journal “U.F.A.” La Chambre a rejeté sa de- mande.

Les conditions du chômage

M. Farthing a aussi présenté une résolution à l'effet que le comité d’a- l'atétiture fasse une enquête sur les conditions du chômage en Alberta, en \ donnant une attention toute particu- | ère aux soldats vétérans. La Cham- | bre a promis à M. Farthing d'insti-

\ tuer une telle enquête.

| Une banque centrale publique

| La Chambre a adopté une résolu-

ition de M. W. R. Howson demandant

jque la nouvelle banque centrale soit

l'une institution d'Etat et opérée par

|l'Etat. L'hon. M. Brownlee et M. F. J. White ont parlé en faveur de la

| résolution Howson.

Pour protéger davantage

| , le fermier

D'après une loi qui complètera une

| loi fédérale, les fermiers qui sont aux de contrôler les prix, en plus d'of-

prises avec de dures difficultés finan- |cières recevront une protection plus grande que celle accordée jusqu'ici.

Selon les termes de ladite loi,

[ i province toute législation fédérale qui

la pour objet d'accorder une extension

de crédit aux fermiers et de faciliter | médiaire entre le gouvernement et les les ententes entre les fermiers et leurs | marchands ou les industriels qui vou-

| créanciers. | Les travaux de secours ‘M. Déchêne a proposé et fait adop-

ment mn LC)

MORT DU JUGE

Le R. P. Desmarais laissait l’Université d'Ottawa après dix!

|

traverse de la Rivière la Paix, en faisant un portage de plus | de 75 milles. Et enfin, de là, il atteignit Dunvegan après un | second portage de 55 milles. Son voyage avait duré cinq mois.! Ayant quitté Ottawa le 25 avril, il arrivait à destination le 19

La session provinciale

le | Brownlee fit allusion aux “codes in- ne gouverneur en conseil aura ! dustriels” mis en vigueur aux Etats- le droit de proclamer en force dans la| Unis dans l'espoir de restaurer la

|

| mier que par le citadin. A l’aide de ter une résolution à l'effet d'appliquer |

? hifires, l’orateur montra que le re- L'Etat e pagnol 5 , q t t S \ venu probable des permis d’automo-

et le clergé rural! biles s'élèverait à $1,200,000. Or, si le : | prix d'un permis était fixé à $5.00, on ‘MADRID.—Le Congrès. 2 approuvé] pourrait compter 100,000 automobiles une loi en vertu de laquelle l'Etat, en circulation, soit une augmentation pmerait des traitements au clergé: @e 15,000 automobiles, qui rapporte- rural. On sait que vers la fin de 1932, | raient en tout $500,000. De plus, ces l'assemblée constituante avait sup- 115,000 automobiles donneraient un primé les traitements des quelque revenu de $125,000 puisé à même le 40,000 prêtres du pays La nouvelle | revenu provenant de la taxe sur la loi les rétablit pour les membres du, gazoline vendue à ces 15,000 automo- clergé rural qui recevalent environ | biles. Et une augmentation de deux 5980 par an sous la monarchie. Le sous de la taxe sur la gazoline rap- nombre des prêtres qu'elle concerne porterait environ $600,000. |

est d'environ 20,000. ; ‘M. Hugh Farthing, député conser-

Île programme fédéral des travaux de | secours aux projets les plus néces- | saires. Quelques minutes avant la fin de la discussion sur sa résolution, M. [ Déchène exprima l'espoir que dans ; l'élaboration du programme de la construction de nouveaux chemins, on songera à l'impérieuse nécessité de faire construire un chemin public dans la région de Saint-Paul.

i Un amendement à la loi du

ï contrôle du blé

| Le comité de l'agriculture a adopté à l'unanimité un amendement qui

permettra aux fermiers d’en appeler

( | j j

No 23.

La question des impôts des écoles séparées en Ontario tourmente les Orangistes

catholiques d’Ontario vont étudier la situation

Par crainte d'une guerre

LONDRES.—Des observateurs britanniques au courant de ces

| | questions croient que seule Ia crainte d'une gucrre entre Île Japon et la Russie peut motiver la décision des autorités nava- les des Etats-Unis d'empêcher le rajeunissement des cuirassés “California” et “Tennessee” et

de les garder prêts 2 servir

sans retard Ces observateurs disent que la situation euro- péenne est fort incertaine, mais qu'elle ne peut nullement me- nacer les Etats-Unis du côté de l'Atlantique.

nouvelle des impôts.—Une déclaration de M.

Quinn.—La décision de Henry k

L 1

|

: TORONTO—Martin-J. Quinn, pré- Hitler, pas assez fort. des contribuables catholiques d'Ontario, vient de déclarer que les

pour entrer en guerre.

C'est l'affirmation d'un historien distingué

officiers de l'association se réuniront cette semaine pour étudier la déci-

| | | | | | | | | |

FA du premier ministre George-S. : Henry en saisissant les tribunaux de | ja question des impôts des écoles sé-

: parées. “La situation est nouvelle et NEW YORK—M. James I. Adams, | Ljutôt inattendue, dit M. Quinn, et

historien renommé et lauréat du Prix! Pulitzer, qui vient de Londres et se | rend à Washington, a fait, en arri- vant ici, la déclaration suivante:

“Je ne crois pas qu'il y ait menace de guerre immédiate en Europe, non | pas peut-être que certaines nations ne caressent point le désir de Fi) cher un conflit, mais parce que leurs moyens ne leur permettent nulle- les écoles séparées réclament une ment de le faire. L'Angleterre ne peut | juste répartition des impôts payés faire la guerre parce que le peuple | POUr fins scolaires. anglais s'y opposerait. A moins que! Les cheîïs orangistes à Toronto s’op- chaque sujet britannique ne soit con- | posent ouvertement à la décision du vaincu que seule une guerre peut premier ministre. “La proposition du sauver l'existence de l'empire, le pre- premier ministre est tout à fait faus- mier résultat d'une action armée se- | en principe, déclara C.-M. Carrie, rait une grève générale. En ce qui ancien grand maître de la Grande concerne Hitler, je crois qu'il ne dé- Loge pour l'Ouest d'Ontario. Si le sire pas se battre en ce moment, par- premier ministre Henry croit qu'il ce qu'il n'est pas encore prêt mais peut en venir à un accord définitif dans quelques années ce sera peut- de la question des écoles séparées, il être différent. Quant à la France, elle | Se trompe beaucoup. ne veut certainement pas la guerre.| ‘Il n'y à aucune raison solide pour tre les dangers d'une nouvelle inva-!que tout le gouvernement se serve sion. Elle est très sceptique en ce quil {es deniers publics pour pousser les touche le désarmement car elle sait| Prétentions confessionnelles injustes que dans une querelle européenne nil|de l'Eglise Catholique Romaine de- l'Angleterre ni les Etats-Unis ne se| Vent les tribunaux. Que les évêques rangeront à ses côtés, aussi est-il tout | portent leur propre cause devant les naturel qu'elle entende garder les ar-|tribunaux et paient leurs propres mes qu'elle a forgées pour se défen- frais. Les demandes des agitateurs de dre. Elle redoute fort l'Allemagne|l'école séparée ne doivent pas être mais elle ne veut pas la guerre. Du | Pilotées par le gouvernement. côté de l'Italie, je pense que Musso- “T1 y à eu “accord définitif” en 1868 lini se rend compte qu'à moins d’une et en 1867 et plus tard en 1886. L'ar- attaque qui le forcerait clairement 4! Chevêque McNeil et le Catholic Re- se défendre, il n'aurait pas l'appui| sister avouent qu'il ne saurait y avoir du peuple italien. Une guerre d'ex-| de “finalité”. Depuis tout près d’un pansion pourrait conduire à la chute | siècle, les écoles séparées catholiques du gouvernement et à l'assassinat de | romaines ont accaparé tout ce qu'el- Mussolini. En somme Jes nations! les ont pu et elles se sont lamentées européennes sont toutes assises au- | pour en avoir davantage. Elles ne tour d'un baril de poudre, mais je ne | sont jamais satisfaites. Ce qu'il y a crois pas qu’une seule d'entre eus d'inique dans cette affaire, c'est que laisserait tomber une allumette dans 1e gouvernement semble chercher ce baril—à moins que ce ne soit ac-}une excuse pour accorder de nouvel- cidentellement.” les concessions aux écoles séparées.”

elle doit être étudiée”.

Dans les derniers moments de Ia | session législative, le premier minis- tre a annoncé que la province deman- derait au “plus haut tribunal”, pro- bablement le Conseil Privé, de se pro- noncer sur la question des impôts des écoles séparées. Depuis des années,

Ç. DÉSAULNIERS

Ce juriste éminent et ami des arts et des lettres meurt soudainement à Montréal

MONTREAL—Le juge Gonzalve Desaulniers, de la cour supérieure de Montréal, reconnu comme une lumière légale et un écrivain dis- tingué, est mort subitement, jeudi. à l'âge de 71 ans.

il était en visite chez un ami lorsqu'il se sentit subitement indis- posé, et il succomba peu de temps après.

Juriste éminent et ami des arts et des lettres, le juge Desaulniers était bien connu dans plusieurs cercles de Montréal et de la pro- vince. Ses oeuvres littéraires lui valurent un témoignage de la Fran- ce lorsqu'il fut nommé Officier de l'Instruction publique de ce pays. Il était aussi Chevalier de la Légion d'Honneur et ancien président de la Fédération de l'Alliance Fran- çaise aux Etats-Unis et au Canada. Au moment de sa mort, il était pré- sident de l'Alliance Française, bran- che de Montréal.

oo mm

des décisions rendues par commis- sion du contrôle du blé. Cet appel pourra se faire auprès d’un juge de la cour suprême ou de la cour supré- me du Canada. Cette mesure répond aux critiques faites en plusieurs en- äroits au sujet de la clause de la loi, laquelle stipulait que les décisions de la Commission étaient sans appel.

Nous dépensons plus que ce que nous gagnons

Une statistique fédérale montre que les Canadiens dépensent 150 millions de plus que ce qu’ils reçoivent par année.—Explication

Les compétiteurs étrangers

Le gouvernement vient de présen- ter une loi qui, lorsqu'elle sera adop- .tée, lui donnera le pouvoir de prohi- ber l'entrée en Alberta de compéti- teurs étrangers qui voudraient nuire à l'expansion commerciale des mar- chands, industriels ou hommes d'af- faires albertains. La Saskatchewan et la Colombie adoptèrent aussi une loi semblable. Il n’y aura donc pas lieu de croire que des concurrents nous viendront de ces provinces, dit M. Brownlee.

Quelques clauses de cette nouvelle loi stipulent qu'un directeur ou un bureau d'aviseurs sera investi du nou- voir d'établir des codes commerciaux,

OTTAWA.—Les consommateurs ca-;ques ajoute par exemple que nous nadiens dépensent environ $4,750,- | aChetons plus de marchandises et que

000,000 par année si l'on en croit une| 0US dépensons plus d'argent en une

: : : à ss année qu’il nous est possibl : estimation qui vent d'être publiée par: RE méme AA sie de paye

le bureau fédéral des Statistiques. Ce | montant comprend $165,000,000 dé-| boursés pour l'éducation. Les chiffres d'Ottawa démontrent que les Cana- diens dépensent $150,000,000 de plus que leurs revenus chaque année. Les revenus totaux seraient en effet de $4,600,000,000 dont $3,392,854,200 com- prenant les salaires, les gages et les autres paiements du travail. La ba- lance provient des revenus des capi- taux.

Les chiffres qui ont servi pour la préparation de cette étude provien- nent surtout du recensement de 1931 1 et ils s'appliquent dans la plupart des | cas aux déboursés et aux revenus de : l'année précédente. Voici à peu près . dans quelle proportion les Canadiens ont divisé leurs déboursés durant l'année sous revue:

1. Les vivres, les vêtements et le logement, avec toutes les taxes que cela représente, 55 pour cent;

On pourrait s'attendre à ce que les] 2, Les taxes directes (pesant direc- déboursés nationaux soient inférieurs tement sur l'immeuble et se trouvant aux Tevenus des citoyens, dit le ran- | payer pour la plus grande part des port fédéral, la différence devant re- | frais des écoles), 7 pour cent; présenter les épargnes ou l’accumula- tion de capital. Mais il est douteux 4. Les autres déboursés, avec les qu'il en soit ainsi. Une étude préparée | taxes qu'ils représentent sur le prix pour les Etats-Unis établit aussi que | d'achat, 30 pour cent. les déboursés excèdent toujours les| Une proportion de 3.5 pour cent des revenus dans la république voisine. | déboursés totaux va aux écoles et aux Cette anomalie provient d'un certain | universités. nombre de raisons au nombre des- Trois des ‘cinq cultes religieux quelles il faut inclure les extras, les comptant le plus d'adeptes ont rap- gratuités, les boni, le chantage, la |borté que le montant total reçu pour spéculation, la contrebande, etc.|}e maintien des églises s'élevait à étant tous des item qui n'entrent | $23,200,000 en 1930. Ces adeptes re- évidemment pas dans les records offi- | présentent 32 pour cent de la popula- ciels. tion du pays. On estime que si les

L'excédent des déboursés sur les|contributions des autres cultes sont revenus provient encore de la plaie | analogues, le montant total dépensé des paiements partiels sur livraison | au Canada durant l'année sous revue immédiate des marchandises. Le rap-\pour les églises a été de $73,000,000 port du bureau fédéral des Statisti- | environ.

frir ou de suggérer des moyens pro- pres à promouvoir l'expansion de Pin- dustrie. En expliquant la loi, M.

confiance. Le premier devoir du di- recteur sera d’agir en qualité d'inter-

dront se conformer aux vues de Ja loi. A cause de l'extrême concurrence qui s’est fait sentir depuis deux ans, lés salaires sont descendus à un ni- veau tel qu'ils ne peuvent assurer des moyens d'existence raisonnables.

Le forage de puits dans les. districts de Falher et de Donnelly

Comme on le sait, M. L. À. Giroux, député libéral de Grouard, a deman- à maintes reprises au gouverne- ment de faire faire les expériences nécessaires au forage de puits afin de pourvoir les districts de Falher et de Donnelly d'eau potable. Il est revenu à la charge à ce sujet et à demandé au gouvernement s'il avait reçu du

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(Suite page 8)

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3. Les épargnes environ 8 pour cent;

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RE CBUR-O-GER-E-SUID SORTE RICE LD

Femme - Femme

Dorothy Dix est une sorte de con-

fesseur laïque pour des milliers et des| droits mais des privilèges en plus. | P'R

l'homme concède non seulement ses

millions de lectrices américaines et! C'est à la femme qui use de tact et canadiennes. La Providence a voului de délicatesse que tous les homm:s

que ectte femme, qui joue un rôle si considérable, ne fût exempte ni de sens commun ni même d'esprit reli- gieux.

Dans une de ses chroniques, Doro- thy Dix jette en vrac quelques truis- mes et quelques maximes, rénovés par l'originalité de la tournure, qui lui est bien personnelle, sur le fémi- nisme.

Sa thèse est celle-ci: la femme tourné le dos à la féminité, de }a grand’mère à la petite soeur; elle n’a

a

|

cet idéal inverti, les filles

tendent la main pour la faire monter dans l'échelle, tandis qu'ils barrent farouchement la route à Ia femme arrogante. C'est toujours la femme chaussée de souliers de satin aux hauts talons pointus, qui enjambe (walks over) les hommes. Jamais la femme bottée.”

Si on allait écouter Dorothy Dix,

{ quelie transformation aux Etats-Unis.

Celle que Roosevelt est en train d'’o- pérer semblerait là-contre la nomi-

nation d'un maire suppléant. Mais si eu, depuis quelques années, qu'une : l'avis de cette femme de tête reste embition, s’homoniser si l’on peut|sans effet, dans deux ou trois géné- dire. Le plus grand compliment qu'on rations, que subsistera-t-il des insti- core des occupations inutiles dont pouvait faire à une flapper, c'était | tutions qui sont le rempart de la so-| notre agitation contemporaine se plait de lui dire qu’on la prendrait pour!ciété aux Etats-Unis? On y tient les|à se charger. L'existence nous récla- son jeune frère. Et pour atteindre à | soviets pour haïssables, sans se dou-| me avec tous ses soins, grands et pe-

Nous n'exprimons pas assez à ceux que. nous aimons les sentiments de tcndresse que nous avons pour eux. Aussi, lorsque nous perdons un être cher, notre coeur est douloureuse- ment étreint par la pensée de tout ce que nous aurions lui dire et que nous ne lui avons pas dit, de toute ia sollicitude aimante dont nous aurions l’entourer et que nous n'avons pas su lui témoigner. Dans notre chagrin nous répétons, avec les larmes d’un poignant regret: “Hélas! si j'avais su que je devais le perdre si tôt, comme j'aurais été bonne, patiente, comme je me serais efforcée de lui faire com- dre ce que je ressentais pour lui! Maintenant. . . ah! maintenant, c'est trop tard, impossible de revenir en arrière, il ne saura jamais à quel point je l'aimais.”

Presque toutes, nous connaissons cette atroce sensation d'irréparable et celles d’entre nous qui ne l'ont pas encore subie sont, sans doute, en train de se la préparer pour l'avenir, en négligeant, aujourd'hui, de témoi- gner suffisamment leur attachement aux êtres aimés.

Cette paresseuse abstention senti- mentale tient à des causes diverses: tout d’abord, elle tient à notre vie trépidante, encombrée des occupa- tions inévitables, encombrée plus en-

d'Eve! ter que c'est sur les points essentiels, ! tits, ses soucis absorbants, ses diffi-

étaient prêtes à toutes les conces-!les points moraux que leur société ÿ !cultés matérielles, si pénibles à résou-

sions: boire plus que fumer plus qu'eux, conter des histoi-

res de corps de garde, introduire dans} cellule familiale, et d’avoir en tout l'avenir, les affaires, la politique dont

le boudoir l'atmosphère fumoir ou du bar.

salace du:assimilé les femmes aux hommes.lon ne peut plus guère maintenant, se | Aux époques barbares, les femmes | désintéresser comme autrefois; il y a

Quel a été lc résultat? La déchéan- étaient esclaves; sous le régime sovié- ! aussi nos amis, nos relations, dont les

ce de la femme. Déchéance physique:

i tique, elles le sont encore, mais les | peines et les joies absorbent notre

une femme n'est belle qu'en autant ROMmMES le sont aussi. Il n’y a plus! attention. Enfin, il y a la multitude

qu'elle est femme, et cille est d’autan plus belle qu'elle est plus femme. Supprimer les courbes, à force de ré-; gime, tondre les cheveux, voile pro-. pice conféré à la femme pour mas- quer des défauts, c'était courir après le ridicule. Arborer le pantalon, c’é- tait rechercher la caricature; car la femme Ja plus amincie par le régime n'abolit pas totalement son galbe particulier et ressemble, en culottes, selon le mot cruel mais vrai de Do- rothy Dix, à une betterave.

Déchéance morale aussi: jamais la statistique des mariages n’a été plus basse. L'homme aime chez la femme le féminin. 11 la veut tendre, douce, capable de s’émouvoir et de pleurer. Il veut pouvoir la protéger, la défen- dre, quitte à rechercher dans ses pro- pres heures d'angoisse le mol oreiller de sa poitrine que la mode voulait abolir. Or, la virago qui se masculi- nise ne réussit qu'à atteindre à la vulgarité. Ce mot encore très juste de Dorothy Dix: la femme qui-singe un homme ne singe jamais un gentle- man.

Et elle conclut par des conseils frappés par la sagesse. Heureusement, ii semble y avoir un retour au sens commun. Que la femme comprenne qu’elle doit se réserver les professions qui sont de son sexe, auxquelles l'a préparée une hérédité séculaire. Celle qui veut rivaliser avec eux se voit durement écartée. Par contre, l'hom- me s'écartera devant la femme-fem- me, si rude qu'il soit lui-même, il admirera celle qui croit en Dieu et dit ses prières.

Et citons pour finir:

“Les outils les plus utiles pour une femme sont les vieux outils qui lui ont été transmis de l'époque de la mère Eve. La femme agressive qui lutte pour ses droits s’aliène les hom-

mm mm

£lau'un pas à franchir. Chez nos voi- sins, les hommes se tiennent pour l entièrement libres dans tous les sens

du mot. Le divorce corrige le maria- ge. Mais l'époque viendra, comme Dorothy Dix le laisse l'homme, qui est souvent dupe en cette affaire, écartera radicalement le divorce en écartant le mariage. Que sera devenue la femme alors? Les moeurs et la loi religieuse et civi- le tendaient à lui assurer un asile, à lui arrondir un nid, pour qu'elle ac- complit en toute sécurité morale son oeuvre créatrice. Le nid tutélaire ne sera devenu qu’une couche d'hôpital à peine au-dessus de la litière de paille la femelle met bas. Paul Anger (Le Devoir). a——————0Q

Mission de la jeune fille

Quelle est sainte et belle la mission de la jeune fille! Elle est l'élue de Dieu qui la place dans une famille comme un vase de parfums.

Il lui a confié la mission des An- ges; il en a fait l'anneau qui lie, la voix qui console, la main qui donne, le bras qui soutient. La jeune fille qui sait comprendre tout ce qu'elle peui faire de grand et de bien quand elle est pieuse, bonne, sincère, dévoué:, devient ia bénédiction de la maison: elle y porte ou le bonheur ou la con- solation, elle y répand toujours quel- que chose de céleste et de pur, que ies méchants eux-mêmes savent recon- naitre eb respecter. Enfants, nulle tâche sur la terre n'est plus belle que la vôtre! Soyez des anges de paix dans votre famille, et vos vertus et vos actions y feront aimer le nom de Dieu. Que vos paroles, soient toujours douces, sincères; qu'elles révèlent tou-

des choses qui piquent notre curiosité, excitent notre envie, la foule des ais- tractions dont nous prétendons avoir notre part; il y a ce besoin de mou- vement, qui nous rend semblables au

le bruit, le changement, même s'ils nous étourdissent.

Nous sommes, en quelque sorte, distraits de nos affections profondes par la vie que nous menons.

Ce n'est pas tout; nous avons aussi une sorte de pudeur qui nous empé- che de laisser voir nos sentiments, alors que nous en aurions le loisir; beaucoup de gens considèrent la sen- sibilité comme une faiblesse et, loin de la révéler, ils la cachent.

D'autres ne savent pas étre exté- rieurement tendres; les paroles qu'il

PE

mille actions de grâces par votre priè- re de tous les jours et par la sérénité habituelle de votre visage. Si la dou- leur y a pénétré, supportez-la par vo- tre résignation chrétienne, et rendez- la douce aux autres par votre dévoue- ment. Donnez le courage, ranimez l'espérance, prodiguez vos soins, usez de la tendresse que vous portent vos parents pour faire renaître la con- fiance dans leur âme. Le dépôt pré- cieux de l'union des familles vous est confié, jeunes filles. c'est à vous à prodiguer de douces paroles, une in- terprétation favorable, de sages avis: à vous de mettre en oeuvre ces res- sources presque infinies d’amabilités que Dieu vous a données: montrez à tous le bien que font les autres, dissi- mulez les torts, cachez les fautes, calmez les ressentiments. Ne vous troublez pas, si d'abord vous échouez,; attendez; continuez vos efforts, priez!

Oh! quelle est belle, qu'elle est|72

A

È Mr Pasta - les nommes,! ressemble Ile plus. Le pire crime du!dre; à côté du problème du pain; x : de L | communisme, c'est d'avoir dissous la | quotidien, il y a la préoccupation del "27 €t qui peut, si vite, nous étre! n'intervenait le plus puissant des fac- |

+

|

prévoir, kaléidoscope et nous fait rechercher |

LA S

Si j'avais su

faudrait prononcer, les manifesta- tions qu’il faudrait faire ne leur vien-| ment pas; ils sentent, mais ils ne sa- vent pas manifester leurs sentiments, et quand, par hasard, ils s'y essaient, c'est avec maladresse et ils ne sont pas compris.

En dehors de cette pudeur et de cette gaucherie paralysantes, il y a lieu de noter encore que le commerce courant entre ceux qui s'aiment le plus sincèrement n'est pas fait d’uu accord continue; les sujets de discus- sion sont nombreux, il y a mille rai- sons menues d’être froissé, agacé, et, bien souvent, une impression désa- gréable, même superficielle et motivée par une chose insignifiante, suffit à arrêter l'expansion qui allait se pro- duire. Alors on remet au lendemain, comptant sur le retour du calme, de l'entente mutuelle: on espère avoir fe lendemain plus de temps, uns dispo- sition meilleure. . . les jours passent, vie s'écoule. . . et la séparation arrive sans qu'on ait su, ou voulu, être affectueux, sans qu'on ait pris le temps de l'être.

N'attendons pas que l'irréparable soit révolu, ne nous exposons pas à sangloter derrière un cercueil, tortu- rés par cette lancinante interroga- tion: ‘“Savait-il combien je l’aimais? Savait-il à quel point je reconnais- Sais sa tendresse, son dévouement, 52 bonté?”

URVIVANCE

LV x | ceuvre de cho | À

Les poètes ne sont pas toujours les | réveurs que l'on croit. Ils descendent | parfois des hauteurs, quittent l'idéal | pour la réalité, s'intéressent à la vie! simple et semblent même en bien con-

naître la valeur pour la vivre.

C'est, en effet, Verlaine qui nous dit: “La vie humble, aux travaux en- nuyeux et faciles, est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d’amour.”

Qu'il fait bon savourer chacune de ces paroles! La vie humble, fidèles lectrices, n'est-elle pas celle du grand nombre d'entre nous? Cependant la jeunesse d'aujourd'hui ne la dédai- gne-t-elle pas trop? Nous pouvons ie constater en voyant l'exode des cam- pagnes vers la ville et l'abandon de certains métiers manuels pour les- quels on ne trouve plus d'apprentis à former.

Elle ramène, en effet, et chaque jour, des travaux ennuyeux et faciles, la vie humble. Pour les unes: soins du ménage, préparation des repas, entretien du linge et des vêtements. Pour les autres: le bureau avec ses calculs ou ses écritures sans fin. Pour celles-ci, c'est le magasin où, d'un bout de l’année à l'autre, elles ven- dent les mêmes articles. Celles-là, assises devant leur table d'atelier, taillent, préparent et cousent du ma- tin au soir robes ou chapeaux. Ce qu'elles font toutes n'est pas très compliqué: quelques mois de pratique,

Qui pouvait le lui dire, le lui prou-| et la mise au courant est accomplie.

ver mieux que nous-mêmes? [ Hâtons-nous, quand il en est

temps; ne laissons pas perdre la pré-

Vient ensuite la répétition monotone pendant une grande partie de l'exis- tence. De cette régularité quotidienne

cieuse occasion que nous avons €n| naitraient vite l'ennui et le dégoût si!

ravie,

Puisque nous avons la chance de posséder des êtres chers, ne permet- tons pas qu'ils ignorent notre ten- dresse, montrons-la-leur, il est mille façons de la faire compfendre; si nous ne sommes pas éloquents, par- lons simplement, sans chercher des phrases visant à l'effet; le coeur, mê- me très humble, s'il est sincère, trou- ve les mots qui touchent.

Et puis, n'est-il pas possible Je mettre de l'affection partout, dans le regard, le sourire, le geste, l'acte? N'y a-t-il pas des phrases insignifiantes, indiflérentes qui, par l'accent, la nuance du ton, peuvent être extré- mement douces, venant d'une person- ne qui aime? N'y a-t-il pas d’infimes

jeux de scène de la vie familière quii €St bien une “oeuvre de choix”, mé- enferment en eux un monde de ten-|titoire et féconde. Qu'importe qu'il

dresse? Celui qui sait aimer enve-

loppe l'objet de son attachement d'un| nuels, par exemple, ne sont-ils pas le réseau de petites manifestations em-1|Plus grand nombre dans toutes les

pressées qui, pour une âme sensible, sociétés? Ils ont autant de mérite que constituent un des plus grands char- les autres, pourtant nécessaires, et

mes de l'existence.

Ne nous en privons pas et n’en pri- tête. Peut-être cependant l'artiste,

vons pas ceux qui nous sont précieux;

la vie humaine est si rapidement ter- l'absorption mais la monotonie de ia minée: nous ne savons pas si nous’ tâche journalière? Planant souvent

pourrons, longtemps encore, les en- tourer de sollicitude.

Sachons dans notre emploi vient au commerce de l'affection, non seulement dérobons-nous pou | cela à la dissipation des plaisirs tropi nombreux, des distractions trop agi- tées, mais encore faisons trêve à notre travail à certaines heures.

Laissons à porte, en retrouvant l'époux, la mère, les enfants, les amis,

nos amertumes, nos inquiétudes, nos | mirée peut-être, mais faite par rou- ambitions, qui obsèdent l'esprit et pa- | tine et avec négligence.

ralysent le coeur; adressons à ces êtres aimés un sourire passe toute notre tendresse et sans fausse honte

faisons-leur voir combien ïils nous sont chers. Alors. . . le jour l'horrible

échéance viendra, implacable, nous urons pas à mêler de remords au

du | leurs vers doivent reproduire, ou par temps réserver la place qui lui con-|la découverte qu’acharnés ils pour-

4

teurs: l'amour.

L'amour de son métier, l'amour de |

“porter à

}

comprendrions que l'amour transfor- me tout.

Comme le dit l'auteur de l'Imita- tion: “L'amour rend léger ce qui est pesant, doux ce qu'il y à de plus amer”, à commencer par la simple et grande tâche quotidienne.

Petit écho de la Mode. m0 0)

Le radoteur reconnaissant

Certain compositeur dinait toutes les semaines chez un général, qui ne manquait pas, chaque fois, de lui faire le récit du passage de la Béré- sina. On se moquait de la patience de l'artiste à entendre ce sempiternel récit:

—Bast! disait-il, c'est après tout moins dur que ce qu'ont supporté dans ce fameux passage nos malheu- reux soldats.

Or, le général étant venu à mourir, on trouva dans son testament un legs ainsi formulé: ï

“Item à mon ami M. .., composi- teur, pour le remercier de la complai- sance sans égale dont il a fait preuve en m'entendant narrer 103 fois de suite le passage de la Bérésina. . . Je lègue 10,300 francs”.

100 francs par narration. ..

a 6 00————

La herse

Un fermier de nos campagnes en- voya deux de ses domestiques em- prunter une herse chez un de ses voisins, et leur donna l'ordre de l’ap- deux sur leurs épaules. Quand ils la virent, l'un d'eux, qui ne manquait pas d'esprit, dit:

—AÀ quoi pensait notre maître @ n'envoyer que deux hommes pour porter cette herse! Il n'y a pas sur

|

11 AVRIL 1934

Dans ma poche

Un paysan était engagé dans un procès; Sa cause était mauvaise. 1! alla voir son avocat, qui lui dit:

_Mon ami, tu perdras, la loi dé- cide formellement contre toi.

En même temps, il lui montra avec Je doigt, sur'une page de son “Corns de droit” la loi en question.

M. l'avocat, plaidez tout de même. riposta le paysan, que sait-on? Les juges se tromperont peut-être.

À ce même moment, une affaire inattendue appela l'avocat hors de son cabinet, il y laissa le paysan. Celui-ci profita de l'absence du mai- tre pour déchirer le feuillet il avait remarqué Ja loi dont il s'agis- sait, et mettre ce feuillet dans sa po- che: Cela fait, il ferma le livre et s'éclipsa rapidement.

L'affaire fut appelée. L'avocat plaida avec beaucoup de chaleur, et éblouit si bien les juges qu'il gagna la cause.

Au sortir de l'audience, le paysan aborda son défenseur:

—Mon ami, lui dit celui-ci, tu as gagné ton procès contre mon senti- ment et contre la loi.

—Oh! M. l'avocat, répliqua le plai- deur, j'étais bien tranquille. La loi! tenez, voilà elle était, dans ma poche!

Et il montra le feuillet.

On ne saurait affirmer que le pro- cédé eut d’autres fois le même suc- cès,

a —000—

Les “pourquoi”

Pourquoi, lorsque vous dites à quel- qu'un: je ne partage pas votre avis,

son état, voilà qui aide singulière- | terre deux hommes en état de le ONE veus les avis sont partagés?

ment dans l’accomplissement de la, tâche journalière, surtout quand vient s’y ajouter l'amour de ceux pour | qui on l’'actomplit. |

porter.

—Bon, dit l'autre, qui était fier 21 sa force, que me parlez-vous de deux; hommes? Un seul suffit. Aidez-moi à |

Pourquoi dit-on que la lune dimi- nue quand elle va en croissant?

Pourquoi y a-t-il embarras d'’ar- gent, quand il n'y a pas d'argent, et

La femme mariée, en faisant sonija charger sur mes épaules et vous. cmbarras de voitures, quand il y à

ménage, cherche à rendre son inté- rieur—-fût-il le plus modeste et le plus : simple des intérieurs— agréable à son: mari, afin que celui-ci l'aime et trou- ve plaisir à y rester. La jeune fille, qui aide ses parents par son travail, oublie ce qu'il a de fastidieux parce qu'elle envisage le bien-être qu’ainsi eile leur procurera.

Un travail fait de cette manière

soit humble? Les travailleurs ma-

les bras font partie du corps comme

le poète, le savant, ignorent-ils, non

eu-dessus, ils sont captivés par le sujet que leur pinceau, leur ciseau ou

suivent.

Seule la façon dont les uns et les autres accomplissent leur tâche les différencie, car elle ne tire pas sa va- leur de sa beauté ou même de son importance. La plus simple, la plus obscure, accomplie avec amour, l’em- porte sur la plus relevée, la plus ad-

mr mm OR En

| |

Il en est un peu du travail comme | de l’aumône: celle-ci tirant aussi tout: son prix, non de la somme donnée ou du service rendu, mais des sentiments avec lesquels on s’en est acquitté.

Si nous pensions aux paroles de Verlaine, au lieu de nous laisser aller au découragement ou parfois à l'envie

verrez. ;

Tandis qu'il marchait, chargé de: son fardeau, son camarade s'écriait: |

—Comme vous êtes fort! Je ne l'au- rais jamais cru! Vous être un Sam- son! Il n'y à pas deux hommes com- | me vous dans toute l'Amérique. Quel- | le force étonnante! Mais vous vous tuerez, mettez la herse par terre et! reposez-vous un moment, ou laissez- moi vous aider.

—Non, non, reprit l’autre, plus en- couragé par ces compliments que fa- tigué par le fardeau, vous verrez que je suis en état de la porter jusqu’à la maison.

Et il y réussit en effet.

Mais l'autre s'était bien reposé.

trop de voitures? Pourquoi un enfant rougit-il si on lc réprimande vertement? Pourquoi les meilleurs crus don- nent-ils les meilleures cuites? Pourquoi dit-on qu'il faut déposer les arêtes et les noyaux sur le coin de son assiette, alors qu'une assiette, étant ronde, n'a pas de coin? Ces

XL est illégal au Maroc français, de même qu'au Canada, d'importer, de iransporier pour la vente, d'offrir en vente, de vendre ou de céder sous la désignation de blé de semence, du blé qui contient plus de un pour cent d’impuretés ou plus de deux pour cent de grains cassés.

En songeant à la Survivance

N'OUBLIONS JAMAIS

Qu'un journal vit

PAR 1-Ses abonnements PAYANTS,

2—S$Ses annonces 3—Ses impressio

PAYANTES, ns PAYANTES.

Et quand'il s’agit d'un journal catholique indépendant de. tout parti politique, il y 2 lieu d'ajouter un quatriè- me moyen de vie—les dons généreux qu'on veut bien

lui faire de temps à autre. Allemagne ou en Australie mêmes.

Que ce soit en Alberta, en ces faits demeurent les

sainte la mission de la jeune fille. ! fardeau Si lourd de nos regrets.

L’Auteur des Paiïllettes d’or.

mes et ne les obtient jamais. C'est à | jours vos croyances. Si le bonheur la femme douce, suave, tendre, que! habite votre demeure, rendez à Dieu

| en considérant notre vie, trop simple | Liseloîte (La Petite Ecole) ! à notre gré et trop moderne, nous |

Songeons-y toujours!

Aux petits Franco-Albertains

Histoire du Canada

par Un professeur d’Université

. DEUXIEME PARTIE

DOMINATION ANGLAISE

QUESTIONS PRELIMINAIRES

(Suite)

93. L'attitude de Lord Russell est- elle justifiable?

b) Au témoignage de Chapais (Cours d'histoire. Vol. IV, pp. 128, 129), il y avait d’autres moyens moins odieux de régler la difficulté.

Lord Russell comprenait si bien la fausseté de son attitude, qu'il prit grand soin de protester que c'était une procédure extraordinaire, impo- sée par une urgente nécessité.

c) Comme question de fait cette fameuse résolution causa beaucoup de mal et peu de bien. ;

Plus tard, dans des impasses an8- logues, le Parlement impérial se gar- dera bien de recourir au même moyen.

d) Dans une lettre à Lord Mel- bourne, en date du mois d'octobre 1838, Russell disait lui-même “qu’il n'avait jamais été plus ennuyé” que

a

le jour il s'était cru obligé de pro- poser ses fameuses résolutions.

Son biographe nous assure qu'il ré- prouvait complètement la politique qu'il avait suivie à cette occasion.

94. Les résolutions Russell pou- vaient-elles s’interpréter comme un refus complet de faire droit de la part du gouvernement impérial?

Evidemment non. Sans doute ces résolutions refusaient les trois prin- cipales demandes de l'Assemblée du Bas Canada:

a) L'élection des Conseillers légis- latifs, qui n'était pas désirable.

b) La responsabilité du pouvoir exécutif, qui était pour le moins un peu prématuré.

c) Le contrôle de tout le revenu par la Législature: ce qui était pos- sible, urgent et tout à fait raisonna- ble. | a. ,

Si le refus de la dernière demande

était souverainement regrettable, il ne faut pas oublier qu'il y eut alors devant le parlement impérial quan- tité d’autres griefs, dont nous deman- dions le redressement. :

Londres ne pouvait, ou peut-être même ne voulait pas tout nous accor- der à la fois; mais depuis 1828, notre situation s'était grandement amélio- rée. .

a) Au Conseil exécutif. De 1828 au 5 mars 1834, plusieurs conseillers avaient été forcés de donner leur dé- mission et 5 membres qu parti cana- dien avaient été nommés à leur place.

Au printemps 1836 (26 avril) Gos- ford proposait un nouveau remanie- ment du Conseil exécutif, qui aurait donné au parti canadien une majo- rité de 3 à 5. Malheureusement la réponse autorisant Gosford à faire ces changements n'’arriva au Canada que le 22 août 1837. C'était trop tard.

Le 17 avril 1837, Gosford n'avait-il pas proposé A. N. Morin, à la charge de Commissaire des Terres de la cou- ronne.

-b) Au Conseil législatif. Depuis 1828, vingt et un nouveaux conseillers avaient été nommés, dont treize étaient canadiens-français. En 1836, Gosford avait recommandé la nomi- nation de dix nouveaux conseillers législatifs, dont sept canadiens-fran- çais, afin de nous assurer également la majorité dans cet auguste corps.

c) Dans la magistrature. Depuis |

1828, sur cinq juges nouveaux, quatre étaient canadiens-français: Vallière ‘de Saint-Réal, Jean-R. Rolland, Phi- lippe Panet et Elzéar Bédard.

Enfin, nous avons des témoignages que Spring Rice et Lord Aberdeen recommandaient au gouverneur , de vas perdre de vue les réclamations

D'OR

Tencourager, .

des membres français du barreau. N'était-ce pas de substantiels acomptes? C'était donc une grave exagération que de prétendre que l'Angleterre ne voulait absolument rien entendre.

95. Quelle fut Ia réplique du parti de Papineau aux résolutions .de Lord Russell?

Lorsqu'à la mi-avril 1837, le parti de Papineau eut pris connaissance des résolutions Russell et en eut me- suré toute la portée; lorsqu'il eut constaté: que l'adversaire le plus dé- terminé de ses réclamations n'était plus simplement un gouverneur éphé- mère, ni un Conseil législatif tracas- sier, mais bien l'Angleterre elle-mê- me, il aurait, comprendre qu'il n’était pas de taille à intimider une nation aussi unanime et aussi puis- sante.

Au lieu de changer de politique, il

se borna à changer son fusil d’épau- le. Voyant qu'il ne pouvait contrôler les subsides, il résolut de tarir le re- venu, en boycottant sans pitié toutes les marchandises importées d'Angle- terre. . Les chefs des patriotes donnèrent bravement l'exemple, ne s’habillèrent plus qu'en étoffe du pays et banni- rent de leur table le thé, la cassona- de, le vin, le rhum, etc.

Ce boycottage, qui, au premier abord, n'avait paru qu'un jeu, ou tout au plus une ‘légère privation, se com- rliqua bientôt d'inévitables exigences.

a) Comme l'industrie canadienne à cette époque était à peu près nulle, ce boycottäge n'était possible qu'à la condition de recourir au marché amé- ricain pour plus d'un objet de pre- mière nécessité, Il fallut donc ad- mettre en principe la contrebande et

b) Notre paisible population n'était, pas habiluée à violer systématique- ment les lois—il fallut faire son édu- ! cation. Les deux grands journaux au.| parti, la Minerve et le Vindicator, se! chargèrent de la tâche. Ils ne se con- tentèrent pas de -prêcher le mépris des lois douanières: mais ils exaltè- rent la contrebande comme un devoir sacré.

c) Comme ces journaux ne pou- vaient atteindre qu'un nombre res- treint de lecteurs—il fallut suppléer à leur insuffisance en dressant un peu partout des tribunes populaires.

La première grande assemblée eut lieu à Saint-Ours le 7 mai 1837. Les orateurs y déployèrent tant d'ardeur, qu’ils amenèrent la foule à voter une série de résolutions non seulement agressives mais plus ou moins sédi- tieuses. i

Les mêmes scènes se répétèrent à Saint-Marc, à Saint-Laurent, à Saint- Hyacinthe, à Sainte-Scholastique, à Montréal, etc. et furent couronnées par la fameuse “assemblée des six comtés” à Saint-Charles de Riche- lieu, le 23.octobre. Ce fut la dernière et la plus célèbre. Papineau conseilla aux gens de ne pas recourir à la vio- lence armée; mais le Dr Wolfred Nelson linterrompit en disant “que le temps d'agir était venu.

L’agitation politique avait atteint son apogée.

96. Quels furent ceux qui s'opposè- rent à la campagne d’agitation dé- clenchée par le parti Papineau en 1837? :

I. Le Gouvernement du Bas Cana- da, c’est-à-dire le Conseil exécutif dont le chef officiel était le gouver- neur. LAS un dre

Gosford fut r longtemps persuadé

Jau'avec un peu de diplomatie, il par-

nm |

viendrait à pacifier les esprits. Il fut

| conciliant jusqu'à l'extrême limite et

il semblerait que ce fut à contre- coeur qu'il se décida à interposer son autorité. Son intervention ne fut pas heureuse et dès qu'elle se manifesta, les événements se précipitèrent dans la mauvaise direction.

II. La masse du peuple.

a) Il est incontestable que si le pays tout entier était alors en ébul- lition, il n'y eut jamais de troubles sérieux en dehors de l'ile de Mont- réal et des sept ou huit comtés qui l'entourent. Tous étaient en faveur de la lutte pour nos droits; mais il n'y avait peut-être pas 10 p.c. de la population de cette région, qui ap- prouvait tant de violences.

b) Il est prouvé que Papineau cher- cha en vain à organiser des assem- blées dans le district de Québec.

c) Bien plus, dans certains endroits, comme dans Napierville et Saint- François du Lac, il y eut des assem- blées de protestations, les pertur- bateurs de la paix publique furent vertement dénoncés. :

d) Au lendemain de l'assemblée de Saint-Ours, dès que la Minerve eut publié les résolutions, qu'on y avait votées, Etienne Parent, le rédacteur du Canadien, prit à partie Papineau et ses lieutenants et leur fit une guer- re Sans merci, ni trève Jusqu'à le der.

nière minute, NY. Le clergé. : Le clergé, d'un bout à l'autre du

Days, .s’appliqua dès Je commence.

ment, à calmer les passions populai. res, en préchant la charité et la con- corde. Plus tard, quand il s’aperçut que.sa. voix n'était plus entendue, il Supplia les évêques d'intervenir: ce qu'ils firent -volontiers,' en rappelant

aux populations les grands principes chrétiens de la soumission rité légitime.

À ceux qui prétendent que les évê- ques n’ont pas pris assez tôt une po- sition tranchée vis à vis du parti Papineau, nous ferons remarquer qu'il y avait si longtemps que l'agi- tation durait que les plus craintifs avaient fini par s'y habituer. Person- ne ne pouvait alors prévoir avec cer- titude qu'un dénoûment sanglant al- lait si tôt se produire. Pour se déci- der à sévir contre tout un parti poli- tique, il faut étre bien sûr que 12 mesure est dépassée. En pareil cas un Journaliste peut bien risquer une opi- nion Personnelle; tandis qu’un évêque

ne Saurait risquér l'autorité de l'Eglise.

à l'auto-

. 97. Comment Lord Gosford fut-i! amené à renoncer à ses procédés

conciliants pour adopter la manière forte? $

; La politique du boycottage avait été évidemment empruntée aux Améri- cains, et il était à prévoir qu’elle pro- duirait au Canada les mêmes résul- tats qu'aux Etats-Unis: l'insurrec- tion. \ Il y avait pourtant deux autres issues, plus ou moins probables sans doute, mais certainement possibles. l'Angleterre pouvait bien céder et le Parti de Papineau. abandonner üa lutte, Me à

Nous n'avons jamais bien compris Pourquoi tant d'écrivains ont fait un mérite au placide et sage Gosford d'avoir espéré désarmer le parti po- Pulaire, pendant qü'ils refusent. à Papineau, le droit d'avoir espéré de bonne foi voir céder l'Angleterre.

Comme Papineau, Gosford se fai- sait grandement illusion. :

‘(suivre -

Le Canaëa ne peut prospérer sans que l'élément français soit légitime- ment satisfait de la place qui lui est accordée dans la vie collective du pays.

Professeur W.-F. Osborne.

Rédacteur: Maurice Lavallée

Vol. VI.

Üne tare qui entame notre caractère

Un mal, générateur de résultats désastreux à plusieurs points de vue, existe chez nous, Canadiens français. Et ce mal, on le trouve dans une stupide jalousie que d’aucuns admettent et déplorent et qui sévit plus dans nos milieux franco-canadiens qu'ailleurs.

En effet, “quelques têtes fortement bâties s'élèvent-elles, écrit Mgr L. A. Paquet, par leur travail, leur mérite, et leur influence, au-dessus du niveau commun: vite s'apprêtent des flèches destinées à les abattre. On ne voit que d’un oeil trouble, on ne constate que d’un coeur chagrin certains succès très loyalement obtenus, et qui, en définitive, rejaillissent sur toute une paroisse, sur toute une région, sur tout un peuple. Nous

.ne parlons pas des profits personnels acquis au détriment de la race: les traîtres, quels qu'ils soient, sont partout jugés comme ils le méritent. Ce que nous dénonçons, c'est cette passion inquiète, cette jalousie basse et mesquine qui s'offusque de la gloire ou des avantages d'autrui, qui ferme les avenues au talent, qui arme le frère contre le frère, et qui sème dans les rangs de notre armée l’union est si nécessaire, des ferments de discorde &t de haine.”

Nous ne sommes pas des coopérateurs.

Par une inconcevable aberration, nous mécon- naissons la valeur et la nécessité de la coopé- ration, comme facteur de puissance économi- que, nationale et religieuse. Et c'est pourquoi nous sommes de farouches individualistes.

Le sens de la solidarité jusqu'à nous réjouir du succès de l'un de nos compatriotes, Ça n'existe à peu près pas chez nous.

Mais nous possédons la triste manie de ne nous unir que pour une seule chose: écraser celui qui s'élève par son talent, par son travail ou par quelqu’autre avantage légitime.

Quoi de plus stupide!

Cette manie, causée par l’individualisme tou- jours, nous porte à critiquer nos chefs religieux

£ : ] et laïcs, à ne pas soutenir nos oeuvres de Sur-|

vivance française et religieuse, à ne pas encou- rager les maisons commerciales canadiennes- françaises, à demeurer indifférents aux insultes ou aux injustices faites à notre entité ethnique, à nous aplatir devant ceux qui ne sont pourtant que nos égaux, quoiqu’ils soient différents de nous par la langue et la foi.

Si nous voulons cesser d’être des “scieurs de bois et des porteurs d'eau”, comme on l’a dit, ayons le courage d’extirper de nos moeurs le vice si stupide de la jalousie.

Aimons-nous. Aimons notre race d’un amour intense, intelligent, “sans pour cela détester les autres, surtout celles que la Providence nous a données comme compagnes et avec lesquelles nous avons intérêt à nous entendre, tout en exigeant d'être respectés.”

L'absence d’esprit de coopération nous est funeste. Elle détruit chez nous tout sentiment de confiance et de fierté. Elle nous réduit à une attitude de pouilles mouillées. N’allons pas croire, lisions-nous quelque part, que nous pré- parons les voies à la bonne entente et que nous cultivons des sympathies utiles, quand nous

DIEU ET PATRIE

EDMONTON, ALBERTA, LE

ER DRIVE S'ELLAN "SSI

un document pleinement unitarien, dans lequel Notre-Seigneur est le fils de deux parents hu- mains et est, par conséquent, différent, dans sa personne, de la personne de Dieu. L'Evangile dit que l’ange de la Nativité annonça aux bergers qu’ils trouveraient à Bethléem ‘un Sauveur qui est le Christ-Dieu”. Dickens, lui, fait dire aux bergers qu'ils trouveront un enfant “qui gran- dira et qui sera si bon que Dieu l’aimera comme son propre fils”.

Nous n’attaquons pas la mémoire de Charles Dickens, mais nous désirons marquer clairement que cette publication n'est pas de celles aux-

|

ne doivent donc pas la lire ni la conserver, sauf dans le cas ils se proposeraient d'éclairer leurs amis non-catholiques à son sujet.

ro

La C.C.F.

Le chef de la ‘“Cooperative Commonwealth Federation” se vantera de moins en moins de ne pas avoir encouru la désapprobation des autorités ecclésiastiques. Dans un document substantiel, S. Exc. Mgr Gauthier, archevêque- coadjuteur de Montréal, a prouvé que les doc- trines générales de la C.C.F. étaient en contra- diction avec les enseignements du catholicisme. Quelques jours plus tard, S. Em. le cardinal Villeneuve priait les fidèles de son diocèse de tenir ce document exprimant sa propre pensée.

A une assemblée qu'il tenait à Montréal, il

y a quelques semaines, M. Woodsworth a dit: “Je rappellerai à ceux qui parlent au nom de l'Eglise que si l'Eglise se mêle de politique, ce ne sera pas long avant que la politique se mêle des affaires de l'Eglise”. M. Woodsworth n’est pas logi- que: lorsqu'il regardait comme une approbation de son parti les marques de sympathie qu’il pré- tendait avoir reçues dans certains milieux ca- tholiques, il ne trouvait pas mauvais que l'Eglise s’occupât de politique. Mais dès que cette Eglise dénonce ce qui est dangereux dans le program- me de la C.C.F., il lui dit de se mêler de ses affaires et il fait des menaces. Si la politique ne se mélait pas plus des affai- |res de l'Eglise que l'Eglise se mêle des affaires de la politique, il y aurait beaucoup moins de malaise et de discorde dans le monde. Lorsque l'Eglise élève la voix pour condamner un pro- gramme politique ou une mauvaise loi, c'est parce que les intérêts de la foi et de la morale sont en jeu, et alors elle ne fait qu’exercer un droit qu’elle tient de Dieu même—Le Droit.

Les vrais propriétaires

Nos chemins de fer nous ont coûté bien cher. Ils drainent encore les sources vives de la’na- tion. Et les générations à venir peineront sous

laissé comme héritage. En 1933 le Canadien National a enregistré un déficit de plus de $50,000,000. Le gouvernement fédéral a garanti un prêt de $60,000,000 au Pacifique Canadien, soit une somme de $110,000,000 et plus. Nous accumulons les dettes pour faire honneur à notre crédit. Cela veut dire que nous nous sai-

quelles les catholiques doivent s'intéresser. ls |

1861 - Sa mission achevée, le P. Rémas s'embarqua, le 21 juin, dans un canot

gnons afin qu'obligataires et actionnaires tou-

11 AVRIL 1934

Nous n'avons pas au Canada une nation, mais bien deux,—deux peu- ples, deux civilisations, deux Cana- das: lun français ct l'autre anglais.

Professeur A.-L, Burt.

|

par

NN

Bribes d'histoire locale | a

Philippe d'Armor | Î

| MISSION DU LAC SAINTE-ANNE

CHAPITRE

ONZIEME

| DERNIERES ANNEES DE SUPERIORAT

DU KR. P. LACOMBE

d'écorce, avec deux compagnons. Ceux-ci, dans l'espace de deux milles, trouvèrent moyen de briser trois fois l'embarcation; puis quittérent le pré- tre. Il retourna au Fort. Le commis lui procura de nouveaux compagnons. | Avec eux il s'embarqua pour la se- conde fois, vers midi, et se mit à ramer lui-même, au grand étonne- ment de ses compagnons, de l'un d'eux surtout, qui était protestant de religion et allemand de nation. Après douze jours de voyage, il arriva au Lac Sainte-Anne, d’où il revint à St- Albert, fatigué mais content.

Il avait mis cette Mission sous le ! patronage de S. Bernard. et deman- dait qu'un missionnaire y fût envoyé pour y demeurer. Il donnait aussi ses | plans pour la future résidence. (Ar-| chives de la Maison Gén. des Oblats, | Rome).

D'une autre lettre, datée du 19 dé- | cembre 1864, nous tirerons quelques | détails complémentaires touchant ce! | voyage au Petit Lac des Esclaves, et les autres occupations de l’année. |

Les deux compagnons du Père, à, son retour, étaient: l'un, un métis canadien; l’autre, un Hanovrien qui avait été obligé de s'expatrier pour meurtre. (Laissé par eux, sans doute), il s'était égaré dans la forêt, et était rentré au Lac Sainte-Anne dans un état de maïigreur qui avait montré au P. Caër qu'il lui fallait quelque chose de meilleur que le “pimikan”.

Le 4 juillet, il avait rejoint son su- périeur à Saint-Albert, “pour y var- loper. couper l'orge, courir aux ma- lades, desservir le Fort des Prairies (Edmonton) chaque dimanche, jus- qu’au commencement de septermbre”.! À propos de travail matériel, il dit aussi qu'après avoir passé tout le ca- rême avec le Frère Scellen à Saint- Joachim, ses occupations à Saint- Albert avaient consisté “à moudre, toucher les boeufs, etc.”

Au début de septembre, ïil était parti pour la prairie, avec les bons “bois-brûlés'”’: 1à, dire la messe cha- que matin, faire le catéchisme deux ou trois fois par jour. apaiser les dis- cordes, soigner les blessés de la chas- se, avait été son ministère dans cette paroisse ambulante. La grande ct belle nature, les immenses troupeaux dc boeufs sauvages, les bciles nuits éclairées par les aurores boréales, tout cela parlait à son cocur de prêtre. .

1864

plaisir véritable. 11 était accompagné d'un frère du P. Lacombe, l'excellent petit Gaspard, et du bon Alexis.

“Le 28 novembre, continue Mgr Taché, était le jour fixé pour le dé- part. Nous primes congé de nos chers missionnaires. Nous étions cinq pour le voyage (l'évêque, le R. P. Vanden- berghe, le P. Rémas et ses deux com- pagnons). Les uns montèrent à che- val, les autres descendirent en car- riole, et nous voilà à la recherche d'un chemin moins mauvais que la route ordinaire. 11 n'y avait encore que très peu de neige. Les détours faits pour éviter les mauvais pas al- longèrent tellement la distance qu'il fallut dix jours de marche forcée pour arriver au terme.

“Le 3 décembre, à la tombée de !a nuit, nous arrivions à Saint-Albert; deux heures de retard avaient fait manquer le programme de réception. Tous les hommes, l'arme au bras; les femmes la couverture sur la tête, avaient passé l'après-midi à atten- dre; la nuit congédia tous ces braves gens, si avides pourtant de voir et de saluer le R. P. visiteur et son com- pagnon de voyage. Le P. Lacombe, Il: Fr Scollen, les bonnes Soeurs de la Charité étaient seuls à nous souhai- ter la bienvenue. C'était plus qu'il n'en fallait pour nous faire goûter une joie bien grande et bien douce.

“Le retour de la lumière nous per- mit d2 contempler avec une sorte d'orgucilleuse complaisance la belle mission de Saint-Albert, si avancée quoique si nouvelle. La beauté natu- relle du site, rehaussée par l'art, nous étonna, quoique nous l'eûssions choisi nous-même. Il n'y avait pas encore quatre ans que ce choix avait été fait, et quel travail déjà! De belles et vastes constructions s'étaient éle- vées comme par enchantement;: des champs spacieux défrichés, bien en- clos, et bien cultivés, donnaient déjà d'abondantes moissons. Quarante maisons construites autour du joli monticule sur lequel la maison du Seigneur, celle de ses ministres et de ses dévouées servantes forment Ice groupe qui domine tout le paysage: la petite rivière qui serpente au pied des collines et que lon traverse sur un beau pont; puis, à une faible dis- tance, lc lac (appelé “le grand lac"), dont les eaux, peu profondes, bai- gnent le picd de la montagne (!) qui fournit le bois de construction. Voilà

or

Le patriotisme en affaires

Une conférence de M. Raymond Denis à Montréal, sous les auspices de l’Association catholique des Voyageurs de Commerce

M. Raymond Denis, président de l’Association Catholique Franco-Canadienne de la Saskatchewan et gérant général pour l'Ouest de la Compagnie d’Assurance La Sauvegarde, a donné plusieurs conférences très remarquées dans la province de Québec sur le patriotisme en affaires. Nous empruntons au “Devoir” le compte rendu de celle faite à la Palestre Nationale de Montréal, sous les auspices de l'Association catholique des Voyageurs de Commerce.

Le président de l'Association fran-* co-canadienne de la Saskatchewan a d’abord fait le procès des écoles de Ia Saskatchewan. Puis, il a remercié la

province de Québec pour tout cc|$2,500,000,000 le capital canadien- qu'elle avait déjà fait pour Iles pro-| français n'entre que pour $110,000,- vinces-soeurs, particulièrement celles | 000): infériorité dans les compagnies de l'Ouest. Il demande à Québec de | d'assurances.

continuer à la Saskatchewan son ap- 1 : eu pui. M. Denis fait ensuite le bilan ée PIGES NE TER PADNeENRRE

nos faiblesses et de nos reculs écono- ! Rendu à ce point de son discours,

miques et déclare qu'on ne sauvera | M. Denis fait l'éloge de la grande

| i - "aS= notre pays et qu'on ne reprendra Ja | Compagnie canadienne-française d’as

place qui nous revient de droit dans | sUrance La Sauvegarde, organisation

le domaine économique comme dans | Sinon DATI qumes AE parfai- les autres qu'à la seule con ditions | te pour pouvoir lutter avec n'importe d'être solidaires les uns des autres. quelle compaenie. qu sebre, D GAS Voici un résumé, forcément impar- da. M. Denis profite de l'accasion fait, de l'éloquente causerie de M. Our none demander de DAS CE Denis quer—comme nous Je faisons trop souvent—nos compagnies canadien-

Les écoles de la Saskatchewan nes-françaises, de ne pas toujours

M. Denis fait voir d'abord la diffé- ! chercher la petite bête noire, mais rence de traitement dans les provin-| plutôt d'en étudier les bons côtés et ces, selon qu'un groupement est en! de leur faire une publicité constructi- minorité ou en majorité. Après la | ve et non destructive. « première constitution (celle de 1905).; les Canadiens français de l'Alberta et] pn terminant: NL: Donis “déciaté de la Saskatchewan n'ont plus auCu- quil faut cultiver la solidarité natio- ne espèce de droits linguistiques. La | h:le si nous voulons arriver à notre Constitution ne leur permet pas plus que 16 écoles catholiques.

Plus tard, le règlement XVII csi passé en Ontario. Après l'Ontario, vient le tour du Manitoba, l'on viole ouvertement et odieusement la parole donnée à Mgr Taché; aujour- d'hui dans cete province, les écoles séparées n'existent plus, et si l'on y veut enseigner le français il faut k faire en marge de la loi.

Quant à la Saskatchewan, nous : . avons subir de dures et violentes | Den sis JeNee en bien attaques, en 1918 d’abord. Nous avons | ombres Si nous ne voulons pas que

l : à résisté à cette attaque. En 1929, ce fut; nos fils continuent d’être les valets de

une attaque encore plus terrible: css a rl Paso ar =. furent les fameux amendements du: i(buions ou RE parlement de Régina, qui défendaient | AUTOUR Se : , ss ; . , patriotisme qui ne consiste pas seule- aux religieuses d'enseigner, qui inter- | dre à : à iment en paroles, mais surtout en disaient le catéchisme ct la prière

en! Asa p français dans les écoles, qui défen- | Ces. Ayons &e la solidarité nationa- daient aux nai d'écoles ae partout. dans nôs relations, -dens

; Es 4 ñ nos achats, dans nos vente ans faire coïncider les jours de congé Ave ù pars ventes di nos fêtes, dans nos luttes.

K te . | des fêtes religieuses. Puis, ce furent, ; Raymond Denis a été félicité de sa

un peu plus tard, d’autres amende-| g : : | belle conférence par M. Rodolphe ments par lesquels défense était faite | 1 biante, duire dés tréenes aus

institutrice Po eus . nu) ÉIANES VÉLBUX PÉRRULTIGRE" 6 côtés de M. Denis, dans l'Ouest, par correspondre entre eux dans leur: e s . Ÿ E

| M. l’échevin Auger qui à fait un vi- langue maternelle —le français, —| E

ï x .. brant appel en faveur de l'achat chez amendements qui défendaient aussi:

res n “nous et de l'usage de notre langue aux commissaires d'école de parler:

2 NE RE : maternelle avant toute autre; par le français dans leurs délibérations etle P. Dugré, S.J, qui a loué l'oeuvre

qui exigeaient de tout commissaire | : : : Re ._ l'admirable accomplie dans sa provin- d'école de savoir lire et parler anglais:

{ ps : ce par M..Denis ainsi et de savoir diriger une assemblée : P : ne sl AP pour 28

aussi bien que les meilleures banques anglaises ou américaines; infériorité dans les compagnies de fiducie (sur

Solidarité nationale

indépendance économique. Pour avoir cette solidarité il faut pratiquer la charité et la justice envers les nôtres d'abord et avant tout. Et, si nous vou- lons être solidaires les uns des autres, nous n'avons pas le droit de faire appel au patriotisme des nôtres à moins de mettre d’abord nos actes individuels en conformité avec nos paroles.

L'avenir de la jeunesse

publique en anglais.

.mission qu’il semble s'être donnée de

léchons les bottes des hommes dont la langue

chent leurs intérêts et leurs dividendes. Laissons

.] ce que nous ne pouvions nous lasser

; fardeau que la génération précédente leur a

n’est pas la nôtre. Au contraire, nous SEIONS | je côté, pour le moment, le Canadien National

appréciés dans la mesure l'on discernera en le; voyons qui détient les actions et les obliga- |

nous du caractère. tions du Pacifique Canadien. D'après M. Beatty

Ayons donc le courage de comprenûre es [aui a comparu devant le comité parlementaire bons effets de la coopération. Nous développe-| 4 j2 banque et du commerce, 53.3 pour cent

rons ainsi de solides motifs de confiance en| és actions ordinaires, privilégiées, obligations

Ce fut sa vie pendant quarante jours.

Quelques semaines après son retour à Saint-Albert, il partit pour le Lac [le Biche, allant au-devant de Mgr : Taché et du R. P. Vandenberghe, en- | voyé par le supérieur général des Oblats pour visiter en son nom ses i missionnaires du Canada et du Nord-

dc contempler.

“Le lundi suivant, nous visitions le Fort Edmonton, mission de Saint- Joachim, pour y offrir nos respects à M. W. Christie et y saluer nos; chrétiens. Nous y retournâmes pour y célébrer les grandes solennités de Noël, à la suite desquelles nous fimss

nous-mêmes, en notre milieu et en nos compa- | et débentures du chemin de fer est détenu en!Ouest. Ce furent huit journées de|l'examen des enfants de l'école tenuc

triotes. Grande-Bretagne; 25.92 pour cent aux Etats-

Faisons l'union de toutes nos forces et nOUS is. 1858 pour cent au Canada et 2.81 pour triompherons de tous les obstacles qui S'OPPO" eut dans divers pays étrangers. Lorsque nous sent au libre épanouissement de toutes ROS | Sarantissons des prêts au Pacifique Canadien il

initiatives. Maurice Lavallée.

“Christ de roman”

La semaine dernière, nous avons fait connai- tre l'opinion exprimée par M. Olivar Asselin, sur les vies de Jésus embellies et accommodées à leurs idées par les littérateurs les plus hété- rodoxes. Voici ce qu’en, pensent deux grands journaux catholiques, La Croix, de Paris, et The Universe, de Londres,

La Croix:

On publie, dans un journal quotidien, une Vie de Notre-Seigneur.

Or, il est parfaitement clair que son auteur ne croit pas du tout en la divinité de Jésus- Christ.

On nous dit qu’il a une voix suave, qu'il est un bel homme. On nous dit que, lorsqu'il était un petit enfant, des bergers vinrent lui offrir toutes sortes de présents. Mais on ne nous dit pas qu’ils tombèrent à genoux et qu'ils ladorè- rent. Ceci est laissé de côté par l'écrivain.

The Universe:

Comme nous le craignions, la Vie de Notre- Seigneur (de Dickens) ne correspond même pas aux sentiments du protestantisme orthodoxe, lequel accepte très explicitement la divinité de Jésus-Christ. Au contraire, elle se montre être

est bon que nous sachions quels en sont les | premiers bénéficiaires, tenant compte du fait que le pays possède un réseau, rival et concur- rent du CP.R—(Le Droit).

l

|

| “Purs” et loterie irlandaise | PRET

|

Le “Herald” publiait avant-hier les noms des Canadiens à qui le sort vient d'accorder une chance de gagner le gros lot @e la loterie irlan- daise, lors de la grande course de vendredi. Sur les dix personnes mentionnées, il y en à quatre des provinces de l'Ouest, trois de différentes parties de l'Ontario et trois de la ville de To- ronto. C’est étrange. Nous pensions pourtant que les “purs” de la Ville Reine s’opposaient aux loteries pour des raisons morales, on moral \ grounds, comme le disait pompeusement M. Bennett. Y aurait-il en Ontario une morale qu’on prêche et une morale qu’on pratique?

H. G. (Le Canada)

L'apostolat est le grand signe de l'Evangile, la grande nécessité sociale et le grand devoir chrétien —Abbé Tissier.

| Celui qui travaille à son salut éternel est juste: celui qui travaille aussi au salut de la société l’est encore plus.—G. Palau.

marche. “J'étais heureux, dit-il, del | revoir cette place qui à tant de sou- | venirs pour moi, ainsi que les bons | Pères (Tissot et Maisonneuve) qui y! ont tant travaillé”. Son arrivée à lui- même fit sensation: "Au Lac la Biche, écril Mgr Taché. les missionnaires | n'avaient point encore fait leur re-| traite annuelle. Nous nous joignimes à eux pour ces pieux exercices. Nous étions tous bien sérieusement et bien pieusement occupés. lorsque voila tout à coup le cher PF. Rémas qui ar- rive et nous apportc avec lui une fameuse distraction enrichie d'un |

*

k

par le Fr Scollen. Il nous fut facile de nous convaincre que les bruits avantageux qui circulaient au sujet de cette école n'étaient que l'expres- sions de la stricte vérité.

“Le P. Caër, chargé de la Mission au Lac Sainte-Anne, vint de suite nous voir à Saint-Albert. Nous lui rendimes sa visite à la plus ancienne de nos missions, trouvant partout une satisfaction véritable à la vuc du bien opéré et de l'avenir prospère qui semble réscrvé à ces belles contrées”. «Vingt années, Mis. des Oblats, t. 5, p. 546-548).

&

CHAPITRE DOUZIEME

SOUS LA DIRECTION DU P. REMAS 1865 - 1868

Etrennes du Jour de l’An

.. . Le R,. P. visiteur avait vu se renouveler l'année. et loin, bien loin de Paris, à l'extrême ouest du diocèse de Saint-Boniface, il avait reçu tes | souhaits des Oblats réunis à Sairt- Albert. En retour, il donna pour étrennes au P. Lacombe la mission de courir les prairies pour tächer d'y atteindre les pauvres Sauvages Cris et Pieds-Noirs, et développer en eux les germes de foi déjà reçus. Le EP. Rémas reçut pour cadeau du jour de l'an le soin de Ja charmante réduc-

pective d'agrandissement pour cette oeuvre si utile”. (Vingt Années, Mis. des Oblats, t. 5, p. 549).

Le P. Rémas s'était aussitôt rendu à son poste.

Visite au Lac Sainte-Anne

Mgr Taché nous à dit, à la fin du chapitre précédent, que le P. Caër étant venu du Lac Sainte-Anne pour offrir ses hommages au R. P. Van- denberghe et à son évêque, ils allè- rent lui rendre sa visite à la plus ancienne des missions de l'Ouest.

tlon du Lac Sainte-Anne, tandis que! Nous emprunterons aux Mémoires au

le P. Caër fut nommé premier offi- cier du château Saint-Jean, Ile-à-la- Crosse. Le Fr Scollen continuait son école à Saint-Jonchim, avec la pers-

P. Lacombe le récit de cette visite, 1a troisième de Mgr Taché.

| à

CA suivre |

| venir maire méditer ses frères de Nous défendre, c'est nous protéger | Québec sur de graves problèmes aux- M. Denis ajoute que Québec est le; queis ceux-ci devront apporter au château fort de la race française en, plus tôt une solution efficace. Amérique, et qu'en défendant ses | O

avant-gardes—les provinces de l'Ouest HT il se défend lui-même et se protège! Revue de H Univer = « » 9 sité d'Ottawa

contre les attaques possibles de l'en- | Livraison d’avril-Sommaire

nemi de sa foi et de sa langue. | Notre faïblesse économique |

Le conférencier consacre la plus: RSR grande partie de son discours à faire | Madriä et les autres conférences le bilan de nos faiblesses économi- | internationales relatives aux radio- ques. Il cite à ce propos, M. Mont- ‘communications, par J'hon. Alfred petit: “Nous n'aurons notre pleine in- : Duranlcau, CR, C-P.. ministre de la dépendance que lorsque nous aurons | marine. L'Education catholique par le notre indépendance économique”. u'R. P. Paul Emile Farley, C.S.V. as- cite aussi sir Lomer Gouin: “Nous sistant général, Notre-Seigneur Jésus- tenons à notre langue, à notre foi, à. Christ est-il mort à quarante ans° nos traditions, mais nous négligeons : par le R. P. Donat Poulet, O.M.I. La d'avoir l'ambition économique qui mission religieuse de l'Etat, par le R. nous permettrait de sauvegarder cette P Joseph Rousseau, O.M.. La portée foi, cette langue, ces traditions.” | nationale et religieuse de la celoni- Comme cause principale de cette fai- sation, par le R. P. Lévi Côté, O.M.. blesse économique, M. Deris donne : Origine ct évolution de l'écriture, par notre manque de solidarité nationale. 'le R. P. Adrien Morice, OM. st. Ï1 rappelle, à ce propos, le mot mal- Thomas’ Theory of Education, by heureusement si vrai de M. l'abbé: Rev. Fr. C. J. Costello, O.MI. Ea Lionel Groulx: “Toutes les races pra- | matière et la forme de la prétrise tiquent la solidarité nationale, sauf | dans l'Eglise latine, par M. l'abbé le nôtre”. Oscar Gibeault. Cause première et Nos reculs {causes secondes, par le R. P. Victor M. Denis passe alors en revue, avec Devy, SMM. chiffres à l'appui, nos reculs économi-! Revuc de l'Université d'Ottawa, re- ques, dans le commerce de détail, où| vue trimestrielle. Edition partielle, les magasins en série et les Juifs nous 512 pages, $2.00; Edition complète— éclipsent, dans le commerce du gros, incluant la Section spéciale—768 pa- cù, en 15 ans, nous avons perdu 25 ! ges, $2.60. pour cent en chiffres d'affaires, les! Adresse: Le Secrétariat, Avenue des places subalternes que nous occupons | Oblats, Ottawa, Ont. dans les grosses compagnies (on al La Revue a publié au cours des célébré comme une victoire la récen- années 1931, 1932, 1933 des articles de te nomination d’un Canadien fran- | fond sur Ia vie canadienne, sur des çais à la vice-présidence d'une de ces| questions de sciences eccélsiastiques, grosses compagnies); M. Denis mon-|sur des problèmes philosophiques et tre ensuite la place inférieure que | historiques, sur des questions scientifi- nous détenons sur le terrain bancaire | ques, littéraires et artistiques. Deman- alors que, pourtant, nous avons tout | dez la liste des articles parus au cours ce qu'il nous faut pour lutter sur ce|des années 1931, 1932, 1933. Chaque terrain et que nos deux banques ca-|numéro et chaque volume peuvent nadiennes-françaises sont équipées |être achetés séparément.

COPA RTEEESCER

li AVRIL 1934

PAGE 4 | LA SURVIVANCE mem oo La Surbivance Campagne des mem- Les noces d’or sacerdotales

Imprimée nar L'IMPRIMERIE “LA C'URVIVANCE" PRINTING LTD.

10010 - 108e rue, Edmonton, Alta. Téléphone 24702

|

Chronique de PA.C.F.A. |

Mercredi prochain, le 18, aura lieu l'assemblée régulière des membres de l'Exécutif.

° # *#

Dimanche dernier avait lieu journée de l'A.CF.A. à St-Edmoné: messe solennelle, sermon de circons- tance par le KR. P. J. Fortier, SJ.;

E.

| |

bres-amis de YACEFA-

Dans quelques jours cette campa- gne sera terminée! Pourquoi cette campagne? Pour aider l'A.CF.A. à traverser la crise qui se fait si ter- riblement sentir dans toutes les As- sociations nationales. On dira peut- être: “Oh! Les vieilles Associations ne s'en sentent pas!” Elles ne s'en sentent pas? Voyons un peu ce ‘que M. Omer Héroux écrivait tout derniè- rement dans “Le Devoir” au sujet de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal:

“Le Congrès de Ia Saint-Jean- Baptiste vient de ratifier la décision de son conseil général et d'instituer une classe spéciale de sociétaires qui

| verserait chaque année une contri-

bution de $10 au lieu de la contribu- tion habituelle de #1.00. C'est la né- cessité, une nécessité dure et brutale,

le soir, réunion sous la présidence de| qui a d’abord imposé cete décision.

M. l'abbé Emile Tessier, curé de la C'est pour alléger sa situation qu'on.

paroisse, avec les RR. PP. Routhier,| institue donc une nouvelle catégorie O.M.I, et Fortier, S.J., comme ora= de sociétaires."

teurs et représentants de l'Exécutif. à _ ps

Les élèves du Collège, sous la direc-| 24 particle de M. Héroux continue: tion du R. P. Pelchat, présentèrent; “C'est quelque chose que de pos- “Le saint malgré lui”. L'assistance fut séder, avec un groupe d'hommes nombreuse et très attentive. Parmi les! d'expérience, qui consentent à donner visiteurs il y avait M. le docteur J.-E.!

; une partie de leur temps, à s'occuper Amyot, ancien président-général de} des intérêts généraux de notre grou- V'ACF.A., accompagné de Mm

®) pe, un secrétariat permanent, c'est- Amyot, M. J.-H. Tremblay, le secré-: à ire, quelques personnes auxquelles taire général et Mme J.-B. Boulan- | on puisse en tout temps s'adresser, ger. qui assurent une constante liaison entre le public, le conseil général de la société et ses diverses sections, qui s'emploie quotidiennement à traduire

* + * Nous annonçions la semaine der- nière les Cours de pédagogie pour Île

mois de juillet. 11 se pourrait qu'il y

‘ait des changements, mais tout fait prévoir que les Cours seront répartis comme suit: |

1. Cours de 10 heures de “Pédago- gie” sous l’éminente direction de M. Marcel Denault, ancien professeur au Collège des Jésuites.

2. Un cours de 6 heures “Introduc- tion à la composition française”. Ce cours est confié au P. Raymond For- tin, professeur de rhétorique au Col- lège.

3. 6 heures “d'Analyse logique” et 2 heures de “Syntaxe française”, sous la direction du R. P. Pelchat, profes- seur au Collège et professeur durant les cours de l’an dernier.

4 Un cours de 6 heures de géomé- trie sera ajouté si les institutrices le désirent. .

Ces cours seront plus perfectionnés

que lan dernier, et si les institutrices : te;

s'y intéressent et les suivent assidû-

ment, nous ajouterons probablement

l'an prochain, un cours d'Histoire du Canada et un cours d’algèbre. + + * .

Les cours auront lieu comme suit,

}

en actes les décisions du conseil gé- néral, les utiles suggestions qui peu-

vent venir du dehorsætc. . .

* * Ê S

“L'expérience, comme la réflexion .. . et non pas seulement notre ex- périence, à nous, mais celle des Franco-Ontariens et des groupes de l'Ouest. . . démontre qu’autour d’un secrétariat permanent on peut faire naïitre les oeuvres les plus variées, les plus fécondes. Elle démontre aussi, hélas! que, sans cet organe perma- nent, on est trop souvent condamné à ne faire que de l’action spasmodi- que, étriquée, lamentablement incom- plète.

x x +

“Pour que le secrétariat permanent puisse rendre les services variés, pres- que indéfiniment variés, - dont il est capable, il faut d'abord. . . qu'il exis- il faut ensuite qu'il puisse comp- ter sur des ressources raisonnables. Car, ni les timbres, ni le papier à lettre, ni même le papier d'emballa- ge, ne se donnent pour rien, et il faut tout de même rétribuer les fonction- naires, si patriotes soient-ils, que l'on

moyennant, bien entendu, que les de- | ne réquisitionne point seulement pour | p

mandes soient assez nombreuses pour payer les dépenses:

Edmonton: du 2 au 9 juillet inclu- sivement. Cours du jour seulement.

Falher: du 10 au 13 inclusivement. Les cours seront donnés durant le jour et le soir.

Saint-Paul: du 24 au 27 inclusive- ment. Cours du jour et du soir.

Calgary: du 31 juillet au 4 août in- clusivement. Le jour seulement.

Les professeurs de ces cours sacri- fient volontairement une partie de leurs vacances afin d’aider au perfec- tionnement des instituteurs et des institutrices. Ils ne reçoivent pas de salaire et le montant demandé, sert à défrayer les dépenses de voyages. Il est fort probable que si le nombre des institutrices est considérable dans

deux ou trois soirées-par mois, mais pour toutes leurs journées et une partie de leurs soirées souvent.

“Et voilà qui nous ramène à notre point de départ. Frappée par la crise, la Saint-Jean-Baptiste se trouve pri- vée d'une forte part de ses ressources, Elle en cherche d’autres, par un re- crutement plus intensif, par la cons- titution d'une nouvelle catégorie de sociétaires. Aidons-lui dans l'un st l'autre domaine.”

| % + +

Chers lecteurs, vous avez toute la vérité, la vérité dure qui a imposé la campagne des membres-amis dans notre Association, Si la Société Saint- Jean-Baptiste, qui sera centennaire au mois de juin, ne peut arriver à dé- ÎTayer ses dépenses sans avoir recours

chaque centre, les taux pourront être | à d'autres sources de revenus, com- réduits. Par exemple: si au lieu d'a-| bien plus difficile est la position de

voir 10 instituteurs et institutrices dans la région de Saint-Paul, nous en avions 20, le montant à verser par chaque institutrice serait de moitié moins.

% * * -

Nous avons reçu deux demandes la semaine dernière et nous vous de- mandons de ne pas attendre à la dernière minute afin de nous permet- tre de connaître le nombre exact pour chaque région.

Les cours d'Edmonton coïncideront avec les dates du congrès: ils auront lieu avant l'ouverture des cours d'été à l'Université et avant le commence- ment des grands voyages des vacan- ces.

# * *

Envoyez-nous votre demande et trois dollars de dépôt ou demandez les renseignements au secrétariat gé- néral de l'A.CF.A. avant la fin de mai, afin de nous permettre de savoir nous en serons à cette date,

cs

Nous accusons réception de la some me de dix dollars pour cotisations des membres du cercle de Saint- Charles. Merci!

sk #

Avez-vous commencé à étudier les questions pour le prochain Congrès? Moins de trois mois nous séparent de cette réunion et beaucoup de choses devront être discutées. Nous vous en- VerTOnS Sous peu, quelques-unes de ces questions et nous vous deman- dons de ne pas vous absenter des assemblées de votre cercle, d'ici au congrès!

se s D

LEO BELHUMEUR, . #ecrétaire-géénral.

notre jeune Association! L'idée d’'or- ganiser une nouvelle catégorie de membres nous répugne. . . et nous pourrions survivre sans cela si la Campagne des membres-amis réussit -.. mais supposons que cette campa- gne ne donne pas les résultats anti- cipés? Actuellement, il y a dans les

mm Se mt ep CT he

du KR. P. Desmarais, O.M.I.

(Suite de ia page 1)

Le maître d'école |

Après avoir aménagé une vieille cabane (shack) pour y ouvrir une école, le R. P. Desmarais entreprit un voyage au Lac la Biche affn d’y trouver des livres scolaires. Pensons à ce voyage de 600 milles en ces temps primitifs! Il avait donc à coeur l'éducation des enfants. Aussi, dès son retour, il se mit à les instruire, se faisant maître d'école pendant trois ans, faute de professeur pour le remplacer. Après ces quelques leçons, le R. P. Desmarais, dont les occupations du ministère absorbaient tout le temps, dut quitter l’enseignement des enfants.

Ouvrier, menuisier, charpentier D'abord, il lui fallait aller dans la forêt, couper des pièces de bois afin de bâtir une bonne maison, car en Ce temps-là, l’église toute petite était insuffisante et son presbytère n’était rien autre qu’une petite cabane délabrée.

En 1890, il commençe à construire * un couvent pour les Soeurs de la{distance d'environ cent milles. Pour

Charité qui devaient s'y rendre en 1891, afin de prendre charge et l'école. Pour bien comprendre les difficultés de la construction en ce temps-là, il faut savoir: qu'il n'y avait pas de moulin à scie et que les planches étaient rares. On en fit à la main avec une scie de long. Le Rév. Père lui-même charroyait ses billots en un cndroïit propice pour les scier en planches.

cette entreprise, le R. P. Desmarais engagea (par contrat) 14 hommes pour accomplir cette rude tâche jus- qu'au bout. En 37 jours tout était accompli. Durant la première étape du chantier, le R. P. Desmarais tra- vailla avec ses hommes et anima les travaux. C'était au début de novem- bre. Il revint le 23 décembre. Avec tous ses compagnons, il campait à la belle étoile et faisait le pot au feu

La rude tâche fut partagée par un | pour la caravane, transportant com-

groupe de huit métis. Divisés en qua- | me un homme de première valeur le tre groupes de travailleurs, ils fa-| bagage nécessaire, et faisant office briquèrent en moyenne 120 planches | d’infirmier en cas d'accidents. Ce fa- par jour. Ces planches d'environ sept| meux chemin fut fait assez large pouces se multiplaient jusqu’au nom-! pour que les “slegs” voitures puissent

bre de 720 par semaine. C'était cer- tainement pas trop mal pour les cir-

se rencontrer en n'importe quel en- droit. Et ce chemin est encore en

constances, disait le P. Desmarais. En | usage pour une bonne partie.

six mois, ils élevèrent le premier bâti- ment que nous voyons encore aujour- d'hui à Grouard. Et dans cet édifice on y voit toutes les exigences mo- dernes encore aujourd’hui.

Le premier moulin à scie au nord d’'Edmonton

Toutes ces difficultés de construire, le R. P. Desmarais eut vite fait d'y mettre fin quand il envisagea plu- sieurs autres édifices à élever. Il dé- cida donc d'installer un moulin à scie à Grouard, et acheta les machi- neries. Il fit tout venir de Sherbrooke, PQ, afin de bâtir le premier moulin de ce genre au nord d'Edmonton, qui n'était alors qu'un poste de traite. Afin d'obtenir .des fonds, en 1897, le R. P. Desmarais revint dans l'Est. Et voilà que pendant son séjour dans la province de Québec, il est demandé à

Montréal par son supérieur, Mgr Grouard, qui lui demande d'aller au Yukon. Avec générosité il accepte

Nombreuses missions

Le R. P. Desmarais avait à couvrir un très vaste territoire pour accom- plir son ministère sacerdotal, comme nous pouvons le remarquer sur la carte géographique, entre les diffé- rents postes de missions qu'il visitait régulièrement. Il visita “Trout Lake’ le “Lac la Truite”, à 150 milles au Nord; Wabasca, à 160 milles au Nord- Est; “Sturgeon Lake”, Lac Esturgeon, à 100 milles à l'Ouest: et “Eadot Lake”, à 120 milles au Nord-Ouest. Ces distances donnent une idée de la grande somme d'énergie qu’il lui fal- lait dépenser durant cinquante ans qu'ils passa dans le Nord,—avec le dé- sir de dépenser sa vie pour le bien des âmes qui lui étaient confiées. Dans maintes circonstances, le R. P. Des- marais donna des preuves de sa gran- de Sollicitude pastorale. Par exemple, lorsqu'en 1887, une épidémie du

‘croup se déclara parmi les Indiens.

Le R. P. Desmarais se trouvait seul

aussitôt ce nouveau poste il passa! Avec le défunt P. Despin. I1 enterra

que dure la course à l'or.

Ï trois ans, de 1898-1901, tout le temps |

57 de ces pauvrés indiens décédés en deux mois. Une’famille de huit en-

En juillet 1901, 11 était rappelé à fants perdit six de ses membres en

Grouard, il se dévoua pour le bien de la contrée et pour ses missions Jusqu'en 1907, quand il dût subir des

quelques jours. Une autre famille vit tous ses enfants mourir en un seul jour. Ceci arriva alors que tous

traitements médicaux et une très |125 hommes étaient allés à Athabasca

grave opération résultat d'un travail surhumain et de ses courses multiples en arrière des traînes à chiens.

Durant son dernier séjour à Grouard, il bâtit l’église et la maison qui sont aujourd'hui la cathédrale et l'évêché du vicaire apostolique.

L’agriculteur

Le R. P. Desmarais ne se limite pas à l'enseignement des enfants, leur montrant à lire et à écrire, ni même

pour s’approvisionner au poste de la Baie d'Hudson. Des 27 hommes par- tis pour le voyage, seulement quel- ques-uns échappèrent à la mort, et ils revinrent à Grouard en une condition pitoyable. Plusieurs trouvèrent la maison vide, tous leurs enfants étaient tous morts.

Le KR. P. Desmarais a choisi l'em- placement, acheté le terrain et pré- parà les matériaux pour bâtir les

à la construction des bâtiments de | missions d'Athabasce et du lac Es-

Grouard, il se_dévoue aussi lui-même pour apprendre aux Indiens et aux Métis, comment cultiver la terre, y faire pousser toutes sortes de légu- mes qu'il leur fit connaître et dont il leur montra la grande utilité. Il leur enseigna le secret de faire un jardin profitable et de ramasser la semence de l’année à venir. De la pioche à la

vailler la terre. Et c'est ainsi qu'au- | "ETS

cercles de l'Association plus de 6.000 Rs ee de ces indiens et cartes de membres-amis à 25 sous | (5 Métis, sont des fermiers avec

chacune. Ces cartes furent envoyées durant le mois de janvier. . . et nous n'avons pas encore reçu de rapports, Encore quatre ou cinq jours et la Campagne sera finie! Avons-nous fais notre part pour soutenir l'Association qui travaille dans l'ombre, mais qui travaille sûrement à lavancement de nos intérêts généraux? Si une vieille Association, qui a tout l'outillage vou- lu pour faire un travail de première classe, doit demander des contribu- tions aussi élevées à ses membres, comment pensez-vous qu'une jeune Association puisse arriver à travail. ler avec coeur sans savoir si elle bou- clera à la fin de l’année?

Pensons à toutes ces choses, réfilé- chissons sérieusement et aidons no- tre: Association pour faire un succès de cette campagne. Le temps est court, Îl est vrai, mais il ne faut pas beau- Coup de temps pour voir le secrétaire du cercle et lui confier un vingt-cinq sous l'envoyer au secrétariat gé- néral, pour devenir membre-ami et empêcher notre Association d’être forcée de prendre des décisions aussi extrêmes que la Société Saint-Jean- Baptiste de Montréal a prendre tout dernièrement.

LEO BELHUMEUR, secrétaire général.

sr n nnnene mmmep nanas

| P.C. son propre traitement, Les mem-

Un exemple

PARIS.—Pour donner l'exemple aux fonctionnaires qui rouspètent à la perspective de réductions de traite-

- ment de 5 à 10 pour cent, le président Lebrun a demandé au gouvernement de la République de diminuer de 20

commencer par en haut.

bres du cabinet acceptent pour eux- mêmes une diminution de 15 p.c. Avec les sommes allouées pour des dépen-

ses Somptuaires le président de la Ré-

publique touche deux millions de francs par an. Il a, paraît-il, déclaré aux ministres que l'économie devait

roulant tout à fait moderne.

En 1885, le R. P. Desmarais acheta par l'entremise du gérant de la com- pagnie de la Baie d'Hudson à Grou- ard une des deux premières vaches de cette partie du pays, d’un troupeau

turgeon.

Il serait peut-être un peu long d'é- numérer tous les travaux accomplis par le P. Desmarais durant sa car- rière de missionnaire et les prodiges qu’il a accomplis: contentons-nous de mentionner qu'il était à la fois: prédi- cateur, instituteurs, bêtisseur de mai-

| sons, de couvents et d'églises, défri- charrue, il leur apprit comment tra- cheur de chemins, navigateur et fer-

Un vrai pionnier

Le R. P. Desmarais est un vrai pionnier du Nord-Ouest. Non content de construire des églises, des écoles, et des maisons, il dota la région du premier moulin à scie qui fonctionna au nord d'Edmonton et du premier moulin à farine. De plus il a récolté

de Calgary et des environs, et loss- | le premier blé, la première avoine et qu’il laissa Grouard pour se rendre à | l2 première orge de la région.

Montréal, en 1907, il possédait un troupeau splendide de 150 bêtes, et en outre, 40 chevaux, dont 24 che- vaux de trait et 16 poulins.

Ouverture d’un chemin

C'est l'homme que nous voulons fêter le 12 avril et nous considérons que c’est à la fois un devoir et un honneur pour nous d'en agir ainsi, et nous considérons que tout citoyen de ce pays-ci doit une dette de gra-

En 1902, il entreprit de couper ou! titude envers le P. Desmarais pour pour dire autrement, d'ouvrir un che- | les services incalculables qu'il à ren- min à travers la forêt, depuis Grou- | dus à son pays, pour avancer la civi-

lard jusqu’au Lac Esturgeon, à une lisation.

PS SN

LEGAL

‘Dimanche dernier, M. O. St-Ger- main, député de Saint-Albert, à tenu une assemblée politique dans la’ salle paroissiale. Il désirait rencontrer ses électeurs et leur donner les raisons pour lesquelles il avait abandonné le parti fermier pour rejoindre le parti Hbéral. Il fut favorablement accueiili par une foule nombreuse avide de l'entendre. Cependant la neige du matin avait tellement détrempé les chemins, que beaucoup furent empé- chés de: venir. M. St-Germain fut je premier. à prendre la parole. Ce fut ensuite le tour de M. L. A. Giroux, député de Grouard. Puis M. W. R. Hovwson, chef de l'opposition libérale, exposa dans un langage tout à la fois

| simple et impressionnant le program-

$

Ra

EEE

me de son parti. M. L. Boudreau, an- cien député de Saint-Albert, succéda Dr G. J. Hope, dentiste à Edmonton, et enfin le sympathique M. Jos. Dé- à M. Howson. Ce fut, après lui, le chêne, député de Saint-Paul I! va sans dire que tous les orateurs fu- rent écoutés avec la plus grande at- tention. Quelques rares interruptions furent habilement relevées par M. Giroux et en particulier M. Howcon. M. Jos. St-Martin, maire de Legal, agissait comme président.

Deux nouvelles familles ont démé- nagé au village; la famille René Cyr du district Bruyère et la famille J. E..Leclair ‘de Thorhill. M. LeClair, qui est commissaire priseur, a jugé sage de résider à Legal, qui semble être le centre de ses opérations. Avantageu- sement connu, il est fréquemment de- mandé, car ses ventes publiques sont toujours-un succès. I s'est adjoint M. Jos. Bougie comme commis.

Livres nouveaux

“Politesse Canadienne”

par une institutrice de “Chez Nous”

Ce livre est l'un de ceux qui nec peuvent jamais vieillir. On aime à les consulter fréquemment. On ne leur fait pas l’injure de les reléguer dans l'oubli: on ne saurait se le permettre d’ailleurs, car ils sont toujours d’un intérêt actuel.

La politesse de nos ancêtres est demeurée proverbiale. Hélas! de nos jours l’on vit sans “savoir vivre”, on oublie trop fréquemment tout ce que la “politesse canadien- ne” récèle de distinction et de charme. En somme, on ne connaît plus l’exquise “politesse canadien- ne”.

Une institutrice franco-albertai- ne, aujourd’hui religieuse de la communauté des Soeurs du Pré- cieux Sang à Gravelbourg, a rédigé un admirable petit traité de la “politesse canadienne”. Voici ce qu’elle écrivait dans un avant- propos: “Cet humble et modeste recueil, fait de simples notes, mises à la portée de nos élèves, est offert à la génération nouvelle de notre

pays!

Consciente de notre incompéten- ce à toucher un sujet, à la fois si vaste et si délicat, maintes fois traité de maïns de maîtres, nous vous présentons “Politesse Cana- dienne” court et fidèle résumé des coutumes et usages du Canada- Français, toujours inséparables de la plus généreuse et élégante cour- toisie. . . Sans recherche et sans apprêt, vous trouverez les usages

Le livre devrait se trouver dans chacune de nos familles canadien- nes-françaises. Nous en recomman-

dons spécialement la lecture à nos chers petits compatriotes. C’est à eux qu’il est spécialement destiné: qu'on le leur fasse lire.

Ce livre est en vente à Ia librai- rie J. W. Pigeon, avenue Jasper, Edmonton, 45 sous l'unité, franco. O

Le Baptistaire du Canada

Voici une autre brochurette qui devrait se trouver dans tous les foyers canadiens-français. C’est un “papier de famille” que doit possé- der tout vrai Canadien,

II contient des notes historiques et généalogiques relatives à deux soeurs de la grande famille mon- diale: “la douce France” et “la “fière Albion”, qui devinrent res- pectivement la vraie mère et la mère adoptive du Canada On y trouvera enfin l'“acte de naissance” du Canada.

Procurez-vous immédiatement cette brochurette. Elle est en vente fl à la librairie J. W. Pigeon, avenue ! Jasper, Edmonton, au modique prix de 15 sous.

rene

Ces deux nouvelles familles ont né- cessairement augmenté le nombre des enfants à l’école du village. De plus, ! la rentrée de Pâques a amené une quinsaine de nouveaux À la classe élémentaire.

Les Anciens Elèves du Collège des Jésuites viennent dimanche prochain pour la pièce qui remporta un si gros succès à Edmonton, le lundi de PA- ques. Le titre de la pièce est “Fleur d'Oranger”’. Le lever du rideau est à 8 h. 30, soir, à la salle paroissiale. Baptêmes. Marie Rita Madeleine, née de François Caouette et Germaine Laframboise. Parrain et marraine, M. et Mme Elie Caouette, oncle et tante de l'enfant.

Joseph Philippe Léon, de Isidore DeChamplain et Zoé Provost. haie rain et marraine, M. et Mme Philippe DeChamplain, oncle et tante de l'en- fant—Corr. :

RS nee

BEAUMONT

À cause de la neige et des mauvais chemins on a été obligé de remettre la soirée des Enfants de Marie qui devait avoir lieu le 8. Elle aura lieu dimanche prochain, le 15.

Mme Adélard Royer est de retour d'Edmonton elle était allée passer quelques jours chez ses parents et amis. Elle a assisté aussi au mariage de son neveu, M. Paul Taillefer.

M. P. J. Demers de Falher est en visite chez Mme Charles Dubord est son épouse toujours malade. 11 est accompagné de son frère, M. Oneil Demers.

Nos élèves des couvents et collèges sont retournés contents de leur va- cance mais aussi contents de se re. mettre à l'oeuvre.

Jeudi 5 avril, les enfants de Mme Alex. Vougeois organisèrent une veil- lée de surprise à leur mère, à l'occa- sion de son 60ème anniversaire de naissance. Mlle Fleurette Vaugeois lut une belle adresse et Mlle Diana Hinse et Annette Vaugeois lui pré- sentèrent une belle berceuse, cadeau de ses onze enfants,

Le réveillon fut servi par Miles Diana Hinse et Fleurette et Annette Vaugeois, aidées de M. Emile St-Jac- ques et de M. Léo Roberge. Les in-

vités étaient très nombreux, et tous |.

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pratiques de “chez nous”. " 4 !

C’est pourquoi familles en

se sont bien amusés, et se séparèrent tard dans la soirée contents de cette belle réunion.

Les enfants de M. Charles Magnan se réunirent tous chez lui à l'occasion de ses 67 ans. L'on joua aux cartes jusqu'à une heure assez avancée et l'on se sépara content et souhaitant le retour de nombreuses soirées sem- blables.

M. Edmond Vallée est retenu au lit malade de la grippe. Nous lui souhai- tons prompt et complet rétablisse- ment. d

Nous avons plusieurs nouveaux ca- mions dans la place. M. Albert Bé- rubé à un nouveau Ford, M. Joseph Lessard un petit camion de livraison et d'après les rumeurs nous en aurons d’autres sous peu.—Corr.

re nan ns paume

BONNYVILLE

Nous avons remarqué avec satis- faction, même avec flerté, que notre député, M. J. M. Déchêne, se don-| naît beaucoup de peine pour mettre devant la chambre provinciale les be- soins de son comté, particulièrement de notre région. Après les demandes répétées d'un chemin Edmonton-St- Paul-Lec Froid, la lutte pour l'amé- lioration dans le classification des blés, nous ie trouvons à demander de rouvrir le bureau des terres fermé à Bonnyville, l'automne dernier. Com- bien chacune de. ces demandes est | juste; tout le public peut s’en rendre | compte! Surtout depuis quelque | temps, nombreuses sont les personnes | qui se voient obligées d'aller à Æd- ! monton pour faire les affaires qu'un bureau local transigerait beaucoup plus commodément et sans frais. A| chaque passage de M. Mackay, un! très grand nombre se rendent, atten- | dent et plusieurs repartent après dé-: penses faites sans pouvoir finir leurs affaires. C’est devenu criant -de voir le manque de service pour notre dis- trict et certainement que ce bureau devrait être réouvert ici, sans délai. Il y a encore des ‘‘“homesteads” à prendre, un très grand nombre à pa- tenter et combien de permis de toute sorte. ‘Toute la population adjacente à Bonnville proteste et avec raison contre cet état de chose.

Le R. P. Alexis nous a quittés cette semaine et est remplacé par le R. P, Girerd, OMJI, de Saint-Paul, jus- qu'au retour de notre curé.

La retraite annoncée déjà commen-

Le Beurre

des milliers de font usage.

cera dimanche le 15 avril, à 7 h. 30 p. m. Elle sera prêchée par le R. P. Praît, du Cap La Madeleine, Qué.

Dimanche eut lieu l'assemblée men- suelle du cercle de A.C.FA. à la salle paroissiale. Une heure aux car- tes permit à tous d'être rendus pour l'assemblée. Parmi les questions les plus importantes furent discutées le recrutement, le congrès régional qui sera tenu à Bonnyville, le 10 mai prochain, jour de l’Ascension et plu- sieurs autres questions d'intérêt gé- néral. Il serait grandement désirable de voir le nombre des membres s'aug- menter considérablement avant le congrès. Si quelqu'un désire joindre veuillez donc faire remise de votre cotisation ordinaire à votre secrétaire, M. André Déchêne, ou à quelques membres afin que le cercle de Bonnyville soit en position hono- rable lorsque le nombre des membres ‘sera lu au congrès pour l'information de tous les délégués régionaux. L’as- semblée régulière du cercle à leu les premiers dimanches de chaque mois ordinairement, le programme de Pâques en a fait changer la date pour ce mois-ci.

Le secrétaire du cercle a remis une copie du programme d'étude aux pro- fesseurs, ce qui était attendu depuis longtemps, et sera d'une grande uti- lité car il y a plusieurs années déjà que les derniers avaient été distri- bués. Cela permettra aussi de se bien pénétrer de l'idée que si ce program- me doit être à peu près rempli, il faut des eftorts très sérieux et suivis pour y arriver et alors la cause française a tout à y gagner.

De passage à Bonnyville, le R. P. Pratt de la mission du Lac d'Oignon qui nous a donnés l'instruction di- manche. Il a accompagné son frère, le prédicateur de le retraite, qui pré- che cette semaine & Saint-Joseph. A son retour au Lac d'Ojgnon, le EP. Pratt ramènera avec lui à son ser- vice M. Alphonse Néron, qu'il & re-

| marqué depuis longtemps pour son

dévouement.

L'abondance d'humidité dans les Champs est un bon augure pour la prochaine récolte mais elle tardera encore plusieurs jours les travaux des Champs. Les chemins sèchent très

Vite et sous peu nous verrons la pous- sière—Corr.

Le macaroni et le vermicelle cana- diens ont fait leur enttée en Hollande Pour la première fois l'année derniè- re. ;

11 AVRIL 1934

CALGARY

/

Bulletin paroissial. Lundi, grand’- messe pour feue Rév. Soeur Marie de, Ste-Julia, recommandée par sa soeur, | Mme J. R. Miquelon.

Mardi, grand'messe pour feu M. Cé-; lestin Fortin, par ses fils.

Mercredi, grand'messe pour feu M. Célestin Fortin, par la Société Saint- Vincent de Paul.

Jeudi, grand'messe aussi pour M. Fortin, par Ja Société Saint-Jean- Baptiste.

Dimanche 15 avril, deuxième après | Pâques et solennité de l'Annonciation | de la B. V. Marie, messe “Vultum”, |

| |

page 566, Gioria et Credo, 2ème orai- groupe de Calgary, le plus nous en!

son du second dimanche après Pâ- ques, préface de la Ste-Vierge, Ite missa est, et le dernier évangile sera celui de la messe du deuxième diman- che après Pâques.

A]

Dimanche dernier, on nous a an- noncé que l'Eglise prolongerait jus- qu'au dernier dimanche après Pâques 1935, pour l'Univers tout entier le pri- vilège de l’Indulgence du Jubilé de la Rédemption Humaine. Au cours de l'année qui vient de s’écouler depuis le commencement du Jubilé, il y a ea 1,200,000 pélerins étrangers qui ont | visité la ville-mère du catholicisme et | sont allés accomplir les conditions du Jubilé à Rome même. Mais combien nombreux sont ceux qui ont à coeur et qui regardent comme la plus gran- de chance de salut le gain de l'In- dulgence extraordinaire de l'Année] Sainte, et qui n'ont pas pu se rendre | à Rome! C’est pourquoi, la plus gran- de nouvelle religieuse qui puisse ré- jouir le monde catholique, c'est bien le prolongement l'Année Sainte à l'extérieur de Rome. Et les paroïissiens | de Sainte-Famille se sont unis, sans tarder aux premiers échos de cette bonne nouvelle, si pieusement atten- due, dans un Te Deum solennel de re- connaissance devant le S. Sacrement à l'office de la Quasimodo.

Dès que l'autorité diocésaine aura fait connaître les conditions particu-

lières à remplir, on pourra donc com- |

mencer immédiatement les exercices du Jubilé. Une seule indulgence com- me celle-là peut bien assurer notre salut et délivrer toutes les âmes du Purgatoire. Mais comme nous ne sa- vons pas facilement le degré de per- fection avec lequel nous remplissons les conditions, il vaut la peine de ga- gner cette indulgence plus d'une fois, autant de fois possible. Une bonne règle à suivre, du moins par tous ceux qui le peuvent, ce serait de recom- mencer chaque mois, et d'en tenir compte en se disant: j'ai gagné mon indulgence du mois de mai; puis celle de juin, etc. ainsi de suite jusqu’à ia | clôture du Jubilé. L'important, c’est! 7 de ne pas mépriser cette grande plan- che de salut, qui purifie tout notre passé en nous plaçant dans le meil- leur état de santé spirituelle, tout à fait comme si nous venions de rece- voir le baptême et par conséquent, au sortir de l'indulgence, héritier du ciel sans aucune condition. Jl1 convient donc de se préparer de bonne heure, et c’est pour cela que le Bulletin in- vite ses lecteurs à réfléchir dès main- tenant sur ce grand événement ca- tholique et à se faire une volonté bien ferme d’en profiter.

À sa dernière réunion, 1a Soclété Saint-Jean-Baptiste de Calgary a jeté les grandes lignes de la journée du 24 juin prochain. Il est entendu que nous suivrons la tradition de fêter la Saint-Jean-Baptiste le jour même, et puisque cette année se trou- ve aussi le 1Vème centenaire de la dé- couverte du Canada par Jacques Car- tier, nous voulons faire de la fête nationale une journée plus solennelle qu'à l’ordinaire.

Le 24 juin, cette année, tombe un dimanche, et l’organisation de la fête lance un appel officiel à tous nos compatriotes du diocèse de Calgary pour les inviter à prendre part au ralliement religieux et patriotique qui s'organise pour ce jour-là.

À condition qu'on le fasse savoir, soit par l'intermédiaire du secrétaire

}

Er)

de l’A.C.F.A. ou en s'adressant Girec- tement à M. le secrétaire de la Saint- , Jean-Baptiste, à 513 18ème ave Ouest

| à Calgary, tous nos visiteurs du de-

hors de Calgary trouveront à passer la journée du 24 sans avoir à s'occu- per de leurs repas ce jour-là. Et le plus nombreux nos visiteurs voudront profiter de l'hospitalité fraternelle du

serons honorés et heureux.

Donc, que toutes les familles de nos gens des campagnes choisissent le 24 juin pour venir voir Calgary, faire connaisasnce avec celles d'ici, et se

reposer toutes ensemble au grand pique-nique des Canadiens français.

La Société des Dames de Sainte- Famille a eu aussi sa réunion tout dernièrement. C'était en même temps celle de l'installation des nouvelles officières, il paraît que l'impression a été très favorable et que le conseil et sa présidente commencent la besogne avec un idéal des plus encourageants.

On a déjà soumis plusieurs projets intéressants et discuté les questions qui regardent la société. Par une dé- licate attention, les dames firent ca- deau d'un magnifique rosier tout en fleur à Mme Beauregard, qui vient de triompher, par les prières de nos

bonnes gens, d'un état de faiblesse in-

quiétant à cause de son grand âge.

À : ee manquer cette fête organisée par nos Au milieu de leur séance, les dames tre ans passés et ont pris homestead | deau, O.M.I, curé de la paroisse, ainsi. i

La vie en Âlberta

GIROUX VILLE

5lème anniversaire de mariage. Le 83 avril 1883, M. Joseph Jean (alias) Johnny) Savard contractait mariage avec sa voisine, une institutrice de même âge et de même trempe que lui, Mlle Marie-Louise Pépin dit Lachan- ce. C'est ce cinquante unième anni- versaire que rappelaient hier les membres de la famille Savard en plus de M. le curé Normandeau, dans une petite fête intime à la maison des “vieux”.

“Depuis ces 51 ans, nous racontait le jubilaire avec un grain de fine ma2- lice, j'ai passé bien des contrats de toutes sortes, surtout dans le bois, dans les chantiers: quelques-uns m'ont donné plus que de l'aisance, d’autres m'ont presque terrassé, mais toujours je me suis relevé avec un courage jusqu'à cette dernière entre- prise de ma vie, de venir prendre un homestead à mon âge dans un pays neuf. . . mais de tous ces contrats il n’y en a qu'un qui ait tenu bon et qui tienne encore, c'est le premier, le contrat de mariage. Et la preuve qu'il a été bon, c'est la patrie qui a hérité de cinq garçons et une fille, lesquels | à leur tour ont donné à la même; patrie à date 32 petits-enfants et les! arrière-petits-enfants donc? |

M. Savard est venu avec sa famille | let trois de ses fils mariés, il y a qua-

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La paroisse de Saint-Paul doit cé-

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itra au travail des champs. Il en sera | j ainsi jusqu'à ce que le grain ait été | battu et transporté aux élévateurs. | Que sera la récolte de cette année?

Les prix du marché

lébrer, cette année, son jubilé d'ar-! Le débâcle de la rivière Saskatche-} C'est le secret de la Providence ent: gtte patolsse a été organisée | wan a commencé le 7 avril et chaque ! qui tient tout entre ses mains. L'hom- avril 1909: mais comme ce mois! J0ur la glace fait un bond en avant. me à beau suer, pciner de toute ma-

Prix à Edmonton

| . | Blé— n'est pas le temps pour une fête! Bientôt la rivière sera entièrement | nière, c'est encorc le Créateur qui No 1 a notre curé, le R. p.|libre. C'est un signe non équivoque distribue ses dons et ses épreuves No 2 Laon. OS a ANNE Ge la c@é- | du Printemps et plusieurs de nos fer-| comme bon Lui sembic. Nos ration aurait en: le 74 ma L'idée | Miers se préparent à labourer leur! Nous apprenons que M. Bellerive . No 4 est excellente: c'est un jour idéar|te7re quand ils voient la glace dispa- {recu l'offre d'un élévateur à Saint-| x 5 pour une fête de ce genre, et tout le | "Aère- | Paul avec un salaire plus élevé. Le| No 6 Nord 31% monde a hâte de célébrer le mieux| Mile Blandine Houle a été opérée | transfer se ferait au mois de juin. Il FOUITABE nu anne cum 30 possible, le vingt-cinquième anniver- | de l’appendicite la semaine dernière. | est inutile de dire que nous regret- | saire de la paroisse de Saint-Paul. Elle est à l'hôpital Général d'Edmon-|tons le départ de cette famille qui Avoin a, [ton sous les soins du Dr Boulanger, | possède l'estime de notre population M. D }, : È : À NO2 GC: W mien 2174 ms rte Rte de ae nur et son état est aussi satisfaisant qu'on et nous lui souhaitons succès se) No3CW 19% LS 2 D l , ! à U ]- LCLCEEEEELECEEECEECECEECEEEEEENEEETENTS a été complètement détruite par le peut lespérer. se Se . | Fourrage ....... .... 19% feu samedi soir entre sept et huit] Notre partie de cartes mensuelle | lerive sera remplacé par un M. ë Heures C'est-une-rude Épreuve ét nos| aura lieu dimanche 15 avril. De beaux ; actuellement en fonction à Villeneu- Orge— sincères sympathies vont à la famitie. | Prix seront distribués aux gagnants | NO: 3 © Wu miunennen 24% ; [et nous aurons comme d'habitude un| Notre cercle de l'A.C.F.A. a eu son NO 4 CO W 24 Naissance. À ne cb Es 2 réveillon et un concert. Nous espérons | assemblée mensuelle dimanche &er-| x 5 cw 22% Joly, une fille: Marie Corinne a | ET

une bonne assistance à cette soirée | nier et plusieurs membres étaient car les chemins ont séché et les tra-| présents. L'on y discuta divers pro- vaux de remblais qui ont été faits | blèmes touchant les nôtres et le tra- dernièrement les ont grandement | vail accompli a été certainement sa- améliorés. | tisfaisant.

! M LTE La On nous annonce aussi dès main-; Nos bonnes religieuses préparent | tenant une soirée de bingo, pour Is] une charmante séance pour dimanche Blé 10 mai, jour de l'Ascension. A cette! prochain. Elles veulent célébrer la È

ne.—Corr.

TANGENT

Elections du Cercle de l’A.C.F.A.

pour 1934 occasion il y aura tirage d'un cinq; fête patronnale de leur pasteur. Ces o : Dimanche dernier aussitôt après la piastres en or—non en papier. es: séances d'enfants sont généralement rs : grand'messe eut lieu une assemblée billets qui sont déjà en vente donne- | très intéressantes et nous ne doutons a du cercle de l’A.C-F.A. pour choisir ront droit à tout acquéreur, à la rafñe, | pas qu il en soit ainsi le 15 de ce mos. Ne ses officiers pour l'année 1934. à l'entrée du jeu de bingo, au réveil- i Invitation one toute spéciale aux Ne cri Etaient présents: R. P. Léon Na- lon et au concert.—Corr. | amateurs de l'enfance de ne pas PoErége

petits et ceux qui le sont moins. qu'un bon nombre de membres. . D q

ont eu le plaisir de recevoir la visite 14 Le milles au nos fe Girouxville de S. Exc. Mer Guy que M. le curé! US espèrent avoir bientôt une cha- présenta à l'assemblée. La présidente {pelle pour la desserte et aussitôt que

les hommages de l'assistance à Mon- bermettront, un curé résident. La

|

i + se tira fort bien d'affaire en offrant les circonstances et les moyens le|Nadeau, OM.

Ont été élus les suivants:

| Seigneur, qu'elle invita aussi à adres- | Ser la parole. Monseigneur se dit édi- | fié du travail des dames, il bénit leur

i là, gardera un excellent souvenir du passage du vicaire apostolique de Grouard.

Etaient en visite à Ste-Famille au i cours de ia semaine: S. Exec. Mgr | Guy, le T. R. P. Langlois, provincial | des Oblats, le R. P. Doucet, O.MI, M. l'abbé Charest, secrétaire de Mgr | Guy, les RR. PP. Riou, O.MI., et Ruau, OM.

Montréal. La défunte, née Elodia

zèle; et chacune de celles qui étaient |

famille Savard est de race pionnière, elle ne craint pas les sacrifices néces- saires à l'ouverture de tout centre | nouveau et elle est toujours au pre- ! | mier rang. | | | Tous, parents et amis, s'unissent | jen ce jour de fête pour souhaiter aux | lens jubilaires une addition de plu- | sieurs années de santé, bonheur er j prospérité à leurs 76 années respecti | | ves. i | Température. Pour tirer d'inquiétu- SE certaines personnes anxieuses de lsavoir au juste comment sont les cho- |ses dans le nord, nous leur faisons

M. le curé au prône, se traduit en ce

j L'on nous dit également que l'on

! prépar int- 2 i Blé— Président honoraire: R. P. Léon RAHAB : Prépare pour la Saint-Jean PPS Nas lun magnifique drame et déjà plu- Nos i o Président: Thomas Lessard. i sieurs de nos acteurs de talent onË No vi ë lent: Iréné Pelletier ; Le ,, t accepté de prendre part à la repré- 2 de. re ii Félicitations au cercle local de l'A. sentation. L'on se mettra à l'ouvrage| NO 4 Rec Ne MARRON CGrAnEr: C-F.A. de Tangent pour le choix ju- | vant longtemps et la célébration na-| No 5 JÉF PHP Sec IDAQRSEN BORNAnE: | dicieux des membres de son comité | {jcnale de cette année devrait rempor-| No 6 2ème conseiller: Achille Dumont. | pour l'année 1934. L'élection à eu! ter ii rand cos | Fourrage sème conseiller: Emile Roby. lieu le jour de Pâques. Espérons que MU AL et due ue Ne D sème conseiller: Albert Legault. [le nouvel exécutif se montrera digne 4 : 87. €! Avoine—

| de la confiance qu’on lui a témoignéc.

Mme H. À. Lucas était de passage

PLAMONDON

! semaine. | M. Paul Girard est à Un citoyen bien connu et bien es-;€n Promenade.

timé dans toute la région du Lac la M. Luc Tremblay etait à Tangent Biche vient de mourir en la personne ; le jour de Pâques.

Spirit River

à McLennan au commencement de al

Hs invitera bientôt nos chantres et | ceux qui ont figuré sur la scène au- | |rant le dernier caréme, à une soirée de famille. Il voudrait par recon- |naïitre quelque peu le dévouement dont l'on a fait preuve en certains milieux. Les uns et les autres méri- tent certainement cet acte de cour- ie et selon toute probabilité ce

CHAUVIN

succès; l'honneur en revient à notre

rents. |

qualité moyenne et ordinaire

| à L ; de M. Albert Chevigny, de Plemons | M. Samuel Boudreault était à Spi-| sera pour le 22 de ce mois. Il va _. Seigle— ;

S. Exc. Mgr Monahan, évêque de|S2voir que dans notre petit coin du don. M. Chevigny était malade de-|rit River ces jours derniers. dire que nos syndics de l'église seront] NO 1 C W AT

Calgary, se rendit aussi un soir veiller| "074 local, il y a encore quelques | puis quelque temps, légèrement,| Comme nous allons avoir la grand’- | de la partie puisqu'ils représentent si Prix à Ed a | à Sainte-Famille pour saluer nos dis- HANEAER on glissent sur la gelée le croyait-il, lorsque le médecin consul-!| messe le 4ème dimanche du mois! dignement la paroisse. Avis donc aux Fe PAGE tingués visiteurs. [Het He, A an les | £é à 1a fin de la semaine sainte, or-| d'avril, on me demande d’avertir tous | intéressés et que l'on mette à parti Bétail—

La dernière partie de cartes au pro- a RU tr Fe eu sui RAD SON LR ARSOON re Pres ie privee ane de se'rèn- | ete date qu 22 &ÿefl Cort, Taures de choix 3.25 à 3415 fit des oeuvres paroissiales, se fit dt-| Autre détail: la fonte des neiges pital. Le docteur amyot l'y cons ns 4 ez Albert _Néron les mercredi | Taures moyennes 2.50 à 3.09 manche dernier sous les auspices des li amené aucune cata OH Ou. lui-même à la Miséricorde d'Edmon- À , imanche qui précèderont cette Jeunes veaux gras, choix 5.50 Dames de Sainte-Famille. Mme Hoad | catombe comme en certains endroits | 0" l€ Samedi saint, mais le patient | ne On fera quelques exercices ds CLYDE # # moyens 4.50 à 5.00 et Mme Plotkins étaient en charge du | de l'est et du sud Gl ne faut pas den ADO Ie June QE-PRQNES: Bu CAES Cor Bouvillons de choix 4.00 à 450 réveillon d'usage. Les prix furent ga- | oublier que nous sommes au pays de retire nee e nu re ere Bouvillons qualite moyenne LR gnés par M. Clovis Bray et Mile M.'la Paix!), l'eau s’est écoulée gente À | Da Ce dde ls es su Gourdine. Le “pot de fortune”, tiré | ment laissant tout de même certains | Fête SAC DEE TROCHU L'assemblée de mars des dames de Fac ne ru | pour Mme Nadeau qui était absente, | indices de son passage par ci, par 1à.| . Ctt€ a er PER [la Ligue Catholique à eu lieu au ent a laisse pour la prochaine fois une som-'Et voilà! Nous attendons la chaleur | HenuUe" 2m. duR ee | presbytère. On prie tous les membres| Taureaux sens e = |me qui doit être bien près des dix | maintenant. . . le vent commence ce AVOUÉ à causé une grande peine ä| Lit de la Ligue de venir sans manquer à Te OR 650 ER dollars. Et cette prochaine partie i jour à sécher la terre pour la rendre roues ÉREQURRGEE .| Vive le printemps: voici l'avril, la prochaine assemblée, ‘l'annuelle,| Agneaux de PORN D RUE 2 600 aura lieu le 22 avril au soir. | propice aux semences dans quelques Le SRE AO ANQIE nas Ê es Le soleil revient d'exil qui aura lieu au presbytère le 28 avril.| Agneaux qualité moyenne 2,50 à 3.50

| | Senbinés: 9 avril à Plamondon. Aujourd hui, le Et Trochu, lui, revient toujours Mie Joséphine Fortier, prise de: Moutons d'un an 3.50 à 4.09

Vendredi dernier, le 6 avril, la fa, Paques. Pete de pre dites eur 6, nous attendons le cercueil à 1la Vous apporter les nouvelles du jour. | mal soudain à l’école, à été emmenée| Brebis de mille Miquelon de cette ville recevel, te de ien : foule à l'église de station de Venise, ainsi que des mem-| on voici donc: de suite à l'hôpital de Westlock, où| Porc à bacon 6.60 le triste nouvelle de la mOrb de nr a tin jusquà rhidh le joie ée bres de sa famille—Corr. Une farce-comédie “l'arrivée de!elle a subi l'opération de l'appendi- | Boeurs d’engrais— ea ee à lisait sur toutes les figures, un reflet Kitty”, jouée par des acteurs de la de rt sure a ne réussi | De choix 3.50 Rainte-Croix à Saint-Laurent près ! de cette joie universelle, nous disait paroisse le 17 mars, a eu un grand | oséphine est revenue chez ses pa! Bonne qualité 2.15 à 2.25

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Thérien, était âgée de 49 ans et comptait 26 années de vie religieuse, Les funérailles ont eu lieu à Saint- Laurent lundi le 9 courant. Mme d: R. Miquelon était la soeur de feue | Rév. Soeur Ste-Julia. et le Courrier! lui offre, ainsi qu’à sa famille, ses plus sincères sympathies. Mme Mi- quelon a déjà reçu plusieurs pieux témoignages de condoléance dont nous connaissons en particulier: celui des familles Dr Beauchemin et Pou- lin par l'offrande d'une grand'messe |

et celui des Miles Miquelon aussi par l'offrande d'une messe pour leur

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jour de fête unique, malgré la crise et le marasme, en un credo supérieur ; aux choses d'ici-bas, c'est la résur- | rection de NS. c'est la nôtre, c’est notre place que NS. va préparer au ciel, etc. alléluia.

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SAINT-PAUL

Les exercices de la Semaine Sainte ont été fidèlement suivis par beau- coup de monde, et malgré la tempé- rature un peu sévère et le mauvais état des chemins, la plupart des gens de la campagne se sont fait, comme toujours, un devoir d'assister aux: exercices si touchants du jeudi et du vendredi saints.

Comme le dimanche de Pâques était, cette année, le jour de la com- munion générale des Dames de Sain- te-Anne, leur chorale avait préparé du chant en rapport avec la fête du ijour, et leur beau succès est une! preuve du dévouement qu'elles ont montré pour rehausser les cérémonies de Pâques. Sous l'habile direction de Mme Gagnon comme organiste et de Mme W. Beaudry comme directrice, les dames ont certainement réussi à donner à la première messe et au salut de l'après-midi, du bien beau chant et très bien exécuté. Nos sin- cères félicitations. g

Le maître-autel dans notre église est maintenant terminé, et nous avons lieu d'en être contents; les dé- corations sont d'un travail superbe. Quatre anges tenant des flambeaux électriques sont placés de chaque côté, le tout offre un coup d'oeil magnifi- que; et lorsque le tableau de l'Imma- culée Conception, lequel est attendu

de jour en jour, sera placé dans le

Le 3 avril courant avait lieu le ma- riage solennel de M. Henri Benoit avec Mlle Aïlbertina Faucher. La bé- nédiction nuptiale leur fut donnée par M. le curé R. Bérubé. Les témoins étaient M. John Courchesne, père adoptif de la mariée, et M. Alex. Be- noît, frère du marié. Les demoiselles d'honneur étaient Miles Juliette Courchesne et Lucile Côté, accompa- gnées de MM. Lionel Benoît et René Faucher.

Le choeur de chant exécuta la mes- se des anges et des chants de cir- constances furent rendus par Milles Liliane Girard et Jeannette Maheux. A la sortie de l'église les invités ac- compagnèrent les mariés chez M. Alex. Benoïît et le soir tous se réunis- saient chez M. John Courchesne l'on s'amuse fort avant dans la nuit.

Tous les paroissiens ont hâte à la prochaine soirée pour entendre la fanfare des “chômeurs” nouvellement organisée sous le haut patronage de M. le curé et sous la direction de M. Clovis Dubaele. Les musiciens nous promettent une réelle surprise.

Nous sommes heureux de voir la Soeur Marie de St-Médard parmi nous après un stage à l'hôpital Gé- néral d'Edmonton.

De passage à Waïinwright dernière- ment M. le curé pour entendre les confessions des paroïissiens de langue française; M. Gustave Boyer par af- faires.

Nous saluons l'arrivée de la familie d'Olivier St-Pierre de Beaumont, an- ciennement de Chauvin. M. St-Pierre doit prendre la charge d'un magasin À rayons.

Nous lui souhaitons la bienvenue et

le succès dans son entreprise. —Corr. |

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dévoué curé: R. P. Burke, qui en été le directeur.

Les parties de cartes ayant été in- terrompues, durant le carême, ont été clôturées le mercredi 4 avril. Les 2a- gnants étaient, pour la soirée, Mme Steinback et M. P. Gibson, comme ler prix; prix de consolation, Mlle Eliana Mathieu et M. E. Curling.

Les champions des séries sont: ‘Mile Yvonne Frère, ler prix; Mme Ma- thews, 2ème prix; pour les hommes, M. Bernard de Beaudrap et M. T. Kelly. Le bingo a été gagné successi- vement par M. Henri Beaudet qui a gagné un magnifique coussin, M. Karl Jensen, une petite nappe à thé, Mme Roach, deux volailles.

Après quelques jours de vacances, Mlle Cécile Eckenfelder est retournée à Végreville.

Mary Lynch est retournée au Lac la Biche elle est institutrice.

a

MORINVILLE

Les nouvelles sont plutôt rares, cette semaine, et le correspondant local a beau chercher de côté et d'au- tres, il ne trouve rien ‘de nouveau sous le beau soleil de Morinville. La se- maine dernière a connu quelques émo- tions par suite des deux mariages qui ont eu lieu et depuis tout est rentré dans un calme plat. L'on attend tout simplement que la terre soit prête à recevoir la charrue et chacun se met-

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Mille Elizabeth Desrosiers de Tawn-; l'tinaw est en visite chez Mme Albert! | Devin demeure sa soeur Marcelle. |

Mlle Marie Ashton, pensionnaire au! | couvent de Legal, passe les vacances | ! de Pâques chez ses parents.

La comédie “Believe Me, Xantine”, qui aurait étre représentée le jour de la fête de St-Patrice, avait été re- mise en huitaine et a été offerte au public le 23 mars. Elle a été très bien rendue et a remporté un grand suc- cès. Tous les acteurs se sont distin- gués, entr'autre le héros et l'héroïne. dont les rôles furent joués par M. Paul Devin et Mlle Ruth Burdick. On va jouer cette comédie à Tawatinaw le 6 avril et ensuite à Barrhead.

La grand'messe de Pâques a été cé- lébrée par M. l'abbé O'Malley et, mal- gré la condition peu engageante des chemins, il y avait une assez bonne assistance—Corr.

Bon pour les personnes âgées

“J'ai 70 ans”, écrit Madame Marie Benzeh de Haddonfield, N.J. “Lorsque je ne me sens pas bien, j'ai recours pour une semaine au Novoro du Dr Pierre et je me sens mieux et soula- gée dans tout le corps. Ii est pre-qu? impossible d'en relater tous les effets bienfaisants.” Cette médecine her- beuse célèbre est juste ce qu'il faut aux personnes d'un âge avancé, elle régularise les fonctions de l'estomac, stimule la digestion, augmente l'ap- pétit et règle les intestins. Elle est seulement fournie par des agents locaux désignés par le Dr. Peter

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Location et sources de nectar

. Les auteurs diffèrent d'opinion au sujet de la recherche des sources de nectar et semblent attacher une im- portance exagérée à certaines cultu-

res spéciales destinées à ee

la proportion du miel dans des pro- portions fantastiques.

-. Sans aucun doute, l'alfalfa, le trèfle blanc sont des sources mellifères de toute première valeur qui donnent non seulement un produit couleur jaune-ambre de tout premier ordre récompensant largement ceux qui ont eu la chance d'y établir un rucher. Le sarrazin également donne une récolte de bonne qualité, toutefois le con- sommateur ayant, comme on dit vui- gairement, l'habitude de manger “avec les yeux”, sa couleur brun-foncé en a relégué la qualit- à l'arrière-plan. Pour ce qui concerne le trèfle-violet que certains ‘recommandent, quoique très riche en nectar, la langue de la majeure partie des insectes est in- capable d'atteindre le calice de Ia fleur.

Nos régions boisées du nord, avec leur flore des plus variée, sont de l'avis de beaucoup un champ inépui- | sable: la période de sécrétion pouri chaque espèce ne durant que quel- ques jours, il est de grand intérêt de!

(2

© (a

Le soia

On s'intéresse beaucoup à la culture du soja depuis quelques années au Canada. La graine de soja a une grande valeur com- merciale à cause de sa richesse en huile. Cette huile est utilisée de bien des façons dans l'industrie et il existe des moulins spéciaux pour son extraction dans les centres qui font une spécialité de la production de cette graine. Le fourrage de soja peut être employée en guise de foin sur la ferme et ses graines mûres peuvent aussi être données à toutes les espèces de bestiaux. Ces graines sont extrémement riches en matières azotées (protéine) et à ce titre elles peuvent remplacer un grand nombre d'aliments concentrés qui se vendent à gros prix. L'ana- lvse de la graine cultivée à la ferme expérimentale fédérale de

| Brandon révèle une richesse moyenne en protéine de 43 pour icent et de 18 pour cent d'huile.

On dit que ces graines de soja ont une tendance à produire un lard mou, et on recommande de temps à autre de ne pas en donner aux porcs d'engrais à cause de cela. C’est généralement vrai lorsque les graines de soja sont données avec du maïs, (blé d'Inde), mais quand elles sont données avec du blé au lieu de mais, cet inconvéient n'existe plus; les expériences qui ont été conduites à la station agronomique de Delaware ne laissent subsister aucun doute sur ce point.

A Brandon, le soja est cultivé depuis un certain nombre d'années, on a obtenu des résultats très intéressants. Malgré la sécheresse qui a sévi plus ou moins en ces trois dernières années les sojas ont donné une production moyenne pendant cette période de 167, boisseaux de graines à l’acre, dans les essais conduits en grande culture. Ces rendements ont été obtenus avec de la graine non inoculée. En 1933 l’inoculation a

; augmenté la récolte d'environ 25 pour cent. L'étendue inoculée voir chaque jour une nouvelle variété A . . . : " épanouir sa coupe aux insectes. La |A lapporté 24 boisseaux, tandis que l'étendue adjacente, qui a est le succès, la nature se pare|été ensemencée avec de la graine non traitée, a rapporté 19

différemment très tôt au printemps jusque bien tard en automne.

Toutefois il ne suffit pas que l'ama- teur se trouve satisfait au point de vue botanique, il en est plus de cela nécessaire d'avoir les conditions cli-! matériques convenables: Pour qu'il y ait miellée, il faut des nuits chaudes et de bonnes journées avec prédomi- nance des vents sud-est; le vent du nord est fatal, sous son influence les calices des fleurs se referment et c'est en vain que les ouvrières essayent d'en tirer le moindre profit.

Quoique les provinces de Québec at d'Ontario peuvent étre considérées comme emplacement de prédilection, ce serait un tort de négliger ce que d'aucuns ont appelé ‘“‘Le Sunny Al- berta”: la région d'irrigation aussi bien que le nord de la province ont donné des résultats appréciables des essais sérieux ont été tentés: si certains ont eu à se plaindre, ils ne peuvent que s'en prendre à eux-mêé- mes pour avoir introduit dans le pays des éléments contaminés (loque amé- ricaine) il y a dans la région des api- culteurs consciencieux qui sont en mesure de produire des essaims pour la vente exempts du virus contagieux. On perd tout parfois en voulant tout gagner! par bonheur, le département de l'agriculture, conscient de l'intérêt ! général, a pris des mesures catégori- ques pour enrayer le fléau.

Etant fixé sur la valeur de la res- source, il nous reste à donner les con- ditions les plus favorables pour l'éta- blissement d'un rucher:

1. Une pente du côté du sud ou de l'est pour assurer la protection contre les vents nuisibles disposée de façon à obtenir les premiers rayons du so- seil matinal.

2. Un coupe-vent qui en même temps couvre de son ombre l'empla- cement sur le “coup de midi” est for- tement à conseiller: un excès de cha- leur pendant cette période peut ame- ner la fonte de la cire des fondations, ce qui équivaut à une catastrophe.

3. Un bon citoyen, quoique amou- reux de la nature, ne doit pas perdre de vue le législateur qui en l’occur-

boisseaux à l’acre.

Les essais de variétés montrent que l’on ne peut guère compter que sur les variétés les plus hâtives pour produire de la semence. Les meilleures de celles-ci sont les Noire du Wis- consin et Brune du Manitoba. Une espèce de Mandarin, de sélection à graine jaune du Service des plantes fourragères. La Ferme expérimentale centrale, Ottawa, a donné d'excellents résultats en 1933. Elle est plus tardive que la Noire du Wisconsin, mais elle a mûri l’année dernière, peut-être parce que la pre- mière rude gelée de l’autemne n'est pas arrivée avant la fin de septembre.

Page Agricole

Lo ce Ce

+

LA SURVIVANCE

Comment attacher à la terre

nos femmes

Chez nous, il est un mot, dans le langage courant, si méprisé, si mo- lesté, qu'on se croit, en le portant, dans la dernière catégorie de l'espèce

humaine. “Habitant”! oh, le dernier des titres!

Le gamin qui déteste l’école restera toujours simple “habitant”: le borné a l'air “habitant”; la jeune fille ne prendra pas un “habitant”; la fem- me berçait jadis de beaux rêves, mals, fatalité du sort, elle a. marier un “habitant”: le vieillard devait finir ses jours dans un château, toute sa vie il.a été et il mourra “habitant”. “Habitant” on l'est quand on ne peut être autre chose.

Une si étrange et détestable men- talité à surtout de l'emprise sur la fille et la femme. Fière, avec un point de vanité, la jeune fille ambitionne un parti qui lui donnera de la consi- dération. Ce n'est pas un habitant qu’il lui faut. Donc, adieu! en ville! Elle y est, ne l’attendez plus.

Dans les couvents et collèges, jeunes urbains et ruraux se coudoient chaque jour, le mépris pour l’agricul- teur est tel qu’on préférerait se dire le fils ou la fille d'un chômeur de Montréal plutôt que d'un respectable cultivateur.

Est-il surprenant que la jeune fille

et nos filles

proche du soir au temps de la fenai- son, etc.

C'est au couvent qu’elle devrait ap-

| prendre à manier le rouet, le métier | à tisser; au sortir du couvent elle de- | vrait être ménagère accomplie. : Celle qui s’est alliée à un agricul- ; teur ne tarde pas à trouver la tâche | rude et ingrate. Ne la taxons pas de paresse. La femme dévouée porte, dans l'exploitation de la ferme, le plus lourd fardeau, Le travail de l’homme est dur mais il est rémuné- rateur. Celui de la femme est acca- i blant. Voyez cette mère de cinq ou six bambins. C’est l'hiver. Elle chauf- fe, lave, raccommode, coud, tricote, prépare la nourriture, etc. et ceci, du | lever au coucher, sans l'avantage du Larshd air, dans le brouhaha de la narmaille.

L'homme, d'ordinaire ne le com- prend pas, ne devine pas ce que Ia femme doit donner si elle veut que le travail du mari ne soit pas inutile,

Nos cultivateurs n'ont pas assez le goût de l'esthétique. Les fleurs, ie parterre, l'ordre de la cour, la pro- preté de la maison, toute chose d'or- | dinaire sensible à la femme, ne l'oc- | RBERE guère. Si la femme veut ad-

mirer et faire “admirer du beau elle doit y pourvoir elle-même.

Logis incommode, sans beauté, aux

de couvent n'accorde sa main qu'à | alentours sans ordre, sans propeté, tel celui qui consent à ne pas être culti- | est souvent le partage de la femme vateur. Le coeur a raison de bien des | rurale.

choses. Que de garçons, pour conqué- rir leur dulcinée, ont quitter la terre, apprendre un métier quelcon- que ou se caser en ville.

Le remède se déduit de lui-même. Mettre la future fermière dans une atmosphère entièrement rurale. Que toutes les influences qui pourraient la pousser au mépris de cette noble profession soient écartées. Il faut qu’elle sente chez ses maîtresses, un amour sincère de l’agriculture. Que

celles-ci ne craignent pas de perdre |

Le soja fait un foin d'excellente qualité, mais son utilisation | leur temps dans les classes d’ensei-

sous cette forme présente certains inconvénients. Il n’est pas prêt à être coupé avant la fin d'août, ce qui est justement l’époque des travaux les plus pressants, et quana les conditions pour la fenaison ne sont pas des meilleures.

Les sojas sont généralement cultivés en lignes, comme récolte sarclée. En 1933 la récolte a ‘été cultivée en lignes serrées, comme les pois de grande culture, et elle a fort bien réussi.

G. F, H. Buckley, Ferme expérimentale centrale, Brandon, Man.

Causes de la mortalité des poussins

L'expansion rapide de l’industrie avicole en ces dix dernières années à été malheureusement accompagnée d’une mortalité qui paraît être hors de toute proportion avec l'augmentation en- registrée dans le nombre de poussins. éclos. Quelie peut être la cause de cette mortalité alarmante? Elle provient sans doute de plusieurs choses qui peuvent être incriminées isolément ou collectivement: emploi de sujets producteurs faibles ou mala-

gnement ménager, mais qu'elles y mettent tout leur coeur.

L'école de campagne doit emprun- ter tout ce qu'elle peut aux problè- mes, aux incidents, aus joies, aux misères de l'agricuiture. Qu'on ne de- mande pas de décrire un coucher de soleil en pleine mer, les flots qui bat- tent le rivage, un vaisseau en péril, mais bien une veillée en famille, l'ap-

—————————

Cinquante années

de travail agricole!

Il y avait, en 1881, 143 personnes employées à des occupations rétri- buées par ferme au Canada. En 1931, le nombre était de 1.55 par ferme. En 1881, il y avait 33.07 acres de terre améliorée par ouvrier, en 1931, il Y en avait 76.01 En d’autres termes, l'étendue de terre améliorée par ferme a plus que doublé pendant cette pé- riode de cinquante années sans qu'il

difs, incubation défectueuse; pauvreté des moyens ou du ma-|y ait eu de changement appréciable

tériei d'élevage; mauvaise alimentation.

Les sujets reproducteurs sont peut-être la cause principale de ces pertes, et le danger qu’ils présentent s’est encore accru depuis l'introduction des grands couvoirs, dont la source de ravitaillement est douteuse. Les bons couvoirs font tout ce qu’ils peuvent pour sauvegarder leurs propres intérêts et ceux de leurs clients par l'épreuve du sang, la vaccination, la suppression rigoureuse des oiseaux de qualité inférieure, l’attention la plus soigneuse à l'hygiène, et l'interdiction de tout nouveau sang qui

dans le nombre de personnes em- Hloyées sur ces fermes. Division fé- dérale de l'économie.

49e

Pourquoi la luzerne a prospéré au Canada

Avant que les récoltes de graine de

“a pas fourni la preuve de sa vigueur et de sa vitalité. Les sujets |luzerne soient inspectées et plombées

A is. A : | Su rence veut protéger les passants et | "producteurs Jen des établissements avicoles l’on prend les animaux sur la voie publique (res- | ‘0uteS Ces précautions essentielles peuvent être tout aussi sûrs ponsabilité civile des accidents causés | Que ceux que l'on fait éclore et que l’on élève chez soi, mais si

à des tiers) s’écarter donc le plus|la source d’approvisionnement d'oeufs ou de poussins est dou-

possible des chemins de grande com- munication.

Albert Bernard. 00———

“Surproduction”

Xl est possible d'exagérer à un mo- ment donné la production d'un simple produit de façon à causer l'effondre- ment des prix. “Il ne serait pas pos- sible, a dit M. A. B. Genung, du Bu- reau de l’économie agricole des Etats- Unis, à la Conférence mondiale du grain, pour l'univers de faire en mé- me temps une surproduction de tous les produits de façon à réduire simul- tanément et partout le pouvoir d'a-

chat des hommes. Le monde ne ra|esSsentiels qui devraient être présents dans une ration bien

jamais fait. Les statistiques de la production physique montrent que l'effondrement des prix des produits n'a pas été à une surproduction générale.”

NI ne reste plus aux producteurs du sud-ouest de l'Ontario qu’une petite Dartie de la récolte de trèfle et de graminées. Dans les districts de Rainy River et de Kenora, dans le nord- ouest de l'Ontario, la plus grande partie de la récolte de graine de trè- fle rouge et de trèfle d'alsike a été vendue par les producteurs le mois dernier.

teuse, le risque de mortalité est très grand. La mortalité est toujours forte dans tous les concours de ponte un grand nombre d'oiseaux d’origine différente sont rassemblés; les risques de mortalité sont donc encore plus élevés lorsque les poussins scnt produits et distribués dans les mêmes conditions. La pauvre vitalité et les maladies héréditaires chez les sujets reproducteurs sont la cause principale de la haute mortalité chez les poussins, mais les mauvaises méthodes d'élevage et le matériel défectueux employé pour l'élevage sont pour beaucoup également dans les désastres qui sont la conséquence de ces erreurs. L'irrégularité de la température, l'entassement, le man- que de ventilation, le manque de lumière, encouragent le piqua- ge, le cannibalisme, et le rachitisme— quelques-unes des.causes principales de la haute mortalité dans le premier élevage—tandis qu'un régime alimentaire défectueux, dépourvu des éléments

équilibrée, peut aussi aggraver cette mortalité.

L’incubateur moderne, bien conduit, a presque supprimé tous les dangers que présentent l'incubation défectueuse et il est rare que l’on puisse l’incriminer quand un désastre se produit. Les connaissances que l’on possède aujourd'hui sur la reproduc- tion, l'alimentation et l'élevage, "qui sont le résultat des recher- ches scientifiques, ont permis de supprimer bien des risques et aidé au progrès de l’industrie. ;

La ferme expérimentale fédérale a toute une richesse de renseignements à sa disposition qu'elle se fera un plaisir de communiquer à tous ceux qui sont en quête de lumières.

W. T. Scott, premier aviculteur, : Station expérimentale fédérale, Harrow, Ont.

Î

om te ne ee de

en sacs par la Division fédérale des

Peut-on la blimer de jeter un coup d'oeil d'envie sur sa concitoyenne de la ville.

Seule une grande force morale peut lui faire aimer une vie si ingrate. C'est trop exiger, surtout de celle que l'instruction fait désirer une vie un peu plus ensoleillée.

Cuidons la main de l'agriculteur afin qu'avec le minimum de dépenses il donne à sa maison le maximum de commodités. Amenons-lui l'électricité, apprenons-lui l’art d'embellir, dictons- lui ses devoirs à la maison, instrui- sons-le et J“habitant” ne sera plus pour la femme une dérision.

... À nos filles donnons l'amour et l'art de l'agriculture, à nos femmes donnons la facilité de conserver cet! amour.et.de bien pratiquer cet art et l'on ne dira plus que la désertion de la terre est l'oeuvre de la femme.

Victor Dubrüle, Woburn (Frontenac) —La Terre de Chez Nous.

Terres boisées de l'Alberta

| les recherches expérimentales n: les engrais chimiques et les assole- ments qui ont été conduites par l'Université de l'Alberta ont démontré qu’il est possible d'obtenir des rende- ments satisfaisants sur les terres boi- sées de l’Alberta. Jusqu'ici ces terres boisées n’ont pas donné de rende- ments satisfaisants, surtout en ré- coltes de grain, à cause de leur faible fertilité naturelle, mais on a démon- tré que l'emploi de légumineuses com- me engrais verts et d’engrais chimi- ques à provoqué une augmentation | dans les rendements du blé, et géné- ralement lorsque l'on cobtenait de grosses augmentations de rendements par l'emploi d'engrais chimiques, on réduisait la quantité d'azote et de phosphore, sauf pour l’azote du trèfle qui a souvent augmenté avec le ren- | dement de la récolte. Les récoltes | d'avoine et d'orge étaient bien au-; dessous de la normale au poirit de vue de la teneur en protéine, qu'elles aient été fertilisées ou non.—Sientific

ÉACLOICEE ETAT CEELPELEL CEE COEL EE LEE CC ETC

|

Agriculture.

semence: : er i emences pour protéger le certificar Les producteurs du Manitoba ont

d'inspection qui comprend l'origine

RO

la production, le nom de la variété, la catégorie de la semence, et Ja si- gnature de l'inspecteur responsable, la production de 1a luzerne au Cana- da n’a pas toujours été générale. La semence produite dans le sud et im- portée n'avait aucune utilité dans le sud et importée n'avait aucune utilité pour les régions du nord, mais dès que l'on put se procurer de la graine de luzerne rustique, d'une variété et

d’une qualité bien établies, les luzer- |

nières augmentèrent rapidement er la luzerne est devenue l'une des prin- cipales récoltes au Canada pour ia production du foin.

—— 0 00——————

Infection de la carie

Les expériences qui ont été condui- tes en 1932-33 par le Laboratoire fé- déral des recherches sur la rouille, à Winnipeg, au sujet de l'infection du blé de printemps par les spores de la carie, confirment les résultats d'’ex- périences semblables faites en 1931- 32. On a trouvé que les spores de 14 carie qui avaient hiverné dans des épis de blé. infectés reposant à la surface du sol étaient capables de germer plus ou moins le printemps suivéfit, tandis que les spores qui avaient hiverné dans les épis enfouis avaient une germination moins vi- gourçuse. LS

| vendu presque toute Ian récolte de | année dernière de graine de mil et | de brome inerme et une bonne partie de la récolte de graine de luzerne et de mélilot.

AERTCEBENENENSANTENENTEENERENETIENANENENNRteZ

Notes Agricoles

= SEL ELEEEE CHE ECEEPTE CETTE TITRE ETUIS

Il y avait l’année dernière, au Ca- nada 3,753,400 vaches laitières soit 27,900 de plus qu’en 1932.

Toute Ia laine produite au Canada en 1933, y compris la laine tirée des peaux d'agneaux, a été rapidement absorbée par l'industrie.

La prospérité économique du. Ca- nada est, depuis bien des années, plus affectée par sa récolte de blé que par tout autre facteur, pris séparément.

II n'existe presque aucune demanüe au Canada pour de la graine de se- mence qui est inférieure à la .caté- gorie No ?; on exige surtout de. la graine qui puisse se classer No 1 sous la loi des semences.—Commissaire de la Division fédérale des semences,

Les renseignements que. lon possè- de: sur la situation laitière au Cana- da semblent indiquer que la produc- tion totale de lait cette année sera à peu près la même qu'en 1933.

11 AVRIL 1934

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La réaction dont nous sommes l’objet au sujet de l’organi- sation de notre compagnie nous est si favorable que je ne puis résister à la poussée de venir vous entretenir de nouveau de nos projets, de nos espérances, et remercier nos compatriotes de la coopération qu'ils nous donnent déjà et du service que nous nous proposons de les faire bénéficier en retour.

Toute organisation a des débuts plus ou moins difficiles: il 7 à une période de formation et d'ajustement qui est nécessaire

+

| pour faire la force du groupe qui cherche à concilier les diffé-

rentes suggestions, les différents intérêts, afin d'attirer ultérieu- rement par des principes de saine direction du public que l’on veut servir. Je suis heureux d'annoncer ici que nous avons passé cette période sans trop de difficultés parce que de ce temps-ci le bien général prime facilement le bien particulier et nous nous sommes lancés avec un entrain et des perspectives qui font que nous ne doutons plus du succès,

Comment peut-il en être autrement lorsque nous construi- sons sur des bases solides une direction saine et une population que nous voulons servir et qui ne demande pas mieux que de nous encourager?

Le service que nous voulons apporter à tous, à nos compa- triotes surtout, n’est pas de la fiction. Nous voulons qu'ils sentent qu’ils ont en nous une organisation honnête qui tient par-dessus tout à la réputation de sa probité en qui ils peuvent mettre toute leur confiance tant dans la qualité de nos produits que dans la satisfaction que nous garantissons.

Pour ceux qui voudraient se joindre à nous d’une façon plus concrète je puis vous affirmer en toute franchise que nous avons en cette industrie une occasion exceptionnelle, qui donnera à ses actionnaires une appréciation considérable de son capital et des dividendes supérieurs à d’autres compagnies qui n'offrent pas les bases sûres et solides Sur.lesquelles nous nous développons chaque jour. 5 . Le président. : mm EE

Le Comité d’embellissent du Cana- da a.été prié de recommander aux différents services de la voirie du Dominion d'adopter un programme précis dans la mesure ils le peu- vent, pour l'embellissement du pays.

IL s'est classé plus de 43,000 pores de plus au Canada pendant les dix premières semaines de cette année que pendant la période ‘correspondan- te de l'année dernière; voici les chif- fres: 657,811 en 1934: 614,687 en 1933.

d'est,

t

11 AVRIL 1934

men + pre mr eee AT de

Qui sommes-nous ?

Pourquoi devons-nous rester ce que nous sommes ?— Comment resterons-nous ce que nous sommes ?

Nous sommes heureux de publier le discours complet pro- noncé à la journée de lA.C.F.A. du cercle de Saint-Joachim, par le R. P. Binet, O.MI, curé de Saint-Albert. Nos lecteurs: y trouveront, nous croyons, de fortes et salutaires pensées.

Mesdames et messieurs, si je ne me” trompe, on m'a réservé au program- me de cette veillée d'armes, qui clô- ture magnifiquement cette journée de PA.C.F.A., la tâche de vous dire ce que nous sommes, pourquoi nous de- vons rester ce que nous sommes, et!

EEE EU UMA

a atteint les profondeurs de notre âme!

! . | Ouvrier de la première heure

Dites, mesdames et messieurs, quel-; le langue parlait la femme, bénie en-| tre toutes les femmes, qui la première ! M. le rédacteur: nous a pressés sur son sein, nous a! Je demanderais l'hospitalité des co- coroment nous resterons ce que nous | couverts de ses baisers, nous a endor-|lonnes de la Survivance pour repro- sommes. Bref, on voudrait que je vous | mi de ses chansons, nous a charmé de! quire un fragment du discours pro-

rappelle la part que chacun de vous, | ses contes à nul autre pareils? | noncé à la Chambre des Communes en fonction de ce qu'il est et de se !

uelle langue parlait encore la!le 20 mars dernier per M. Henri qu'il doit être, doit prendre au tra- a Ë Ê

: femme, qui, la première, nous à ap-| Bourassa. Il s’agit de l'œuvre du re- vail nécessaire que l'A.C.F.A. poursuit pris à prononcer les doux noms del tour à la terre qui occupe le monde

avec un si bel entrain dans notre | et de Marie, qui a délié. notre! entier depuis un an surtout. Or par- province. Tâche assez délicate, à la langue pour la prière, qui a ouvert mi les ouvriers de la première heure vérité, mais à laquelle je m'emploie-

mis à D en ! notre esprit du côté du ciel? en cette tâche incomprise, ingrate, r e mon mieux, ez le croire, i "

: | : ; Et chansons de chez nous, qui. parsemée de récifs à fleur d'eau et à avec l'espoir de donner mon petit : En À } fleur de terre, M. Laforce est le seul

d'épaule à la roue du: char de nous endormaient si bien et si vite,l .

coup D : : À , qui soit encore debout et ce, depuis l'ACFA à n'est qui peuplaient nos rêves d'enfant,

CFA, qui n'est pas en panne, À vingt ans, sans relâche. A l'occasion Di : | dont les échos se prolongeaient dans . :

ieu merci, mais qui n'a pas encore ï HR de cet anniversaire qui fut aussi le

2 x notre sommeil, d’où venaient-elles : : non plus l'élan marqué qu'il faudrait ES . |mien, puisque nous commencions en- pour faire oeuvre féconde et vigou- donc? . .. Que disaient-elles donc à emble en 1914, il fait plaisir et FRE | notre esprit et à notre coeur? ... C À SE RSR RRS |

parlaient-elles pas toujours à nos EL Le Aero QE econnaisenée se âmes neuves et avides d'émotions de FRpreUIre AAUE Pi Ronan AE . foi et de patrie? de notre ami commun:

nous puisque je suis l’un des vôtres? ; “A propos du retour au sol, j'ap-

Nous sommes, ainsi que jai eu . Dites encore, mesdames et mes-

l'honneur de vous le dire déjà dans So quelle langue parlaient le prêtre une circonstance solennelle, des Ca- se nStAUrIÉes a sons son se nadiens français, c'est-à-dire, les des- haute mission de continuer et d'ac- cendants en ligne directe des hardis CEnEUEr ans nos esprits et dans nos marins, des courageux explorateurs, SOEUTS echo des ICÇORs âu 1 er da des héroïques colons, à qui revient ont travaillé avec un zèle si beau a|

Donc, mesdames et messieurs, qui êtes-vous, ou plutôt, qui sommes-

veilleux que poursuit modestement un humble fonctionnaire, des chemins de fer nationaux, M. J. E. Laforce. Par ses causcries radiodiflusées, mais sur- tout par un travail efficace, il conduit dans l'Abitibi ou ailleurs, une ou deux

honneur, incontestable même s'il est graver plus profondément dans nos: fois par mois, dix, vingt familles qu'il : en colonisation vingt autres années :

âmes la double eïfigie de la race et de la religion?

Eh bien, l'histoire en mains, il sem- ble que l’on peut dire qu'il faut rester ce que nous sommes et ce que nous avons été depuis le berceau, parce que le jour nous cesserons de prier et de chanter dans ia langue de nos mères, dans la langue de notre clergé, dans la langue de nos institutrices religieuses ou laïques, ce jour-là nous.

contesté en certains milieux mal ren- seignés, d'avoir été les pionniers de la civilisation et de l'évangélisation sur ce continent américain.

Nous sommes les descendants en ligne directe de ces “coureurs des bois”, qui, accrochés au pan de Ia robe noire du missionnaire, ont con- quis ici un royaume au Christ en mê- me temps qu'ils élargissaient le do- maine de la civilisation française: et si, en ces derniers temps, nous som- mes devenus des ‘“scieurs de bois et des porteurs d’eau”, c’est parce que

établit aux endroits elles ont plus

un travail à grand spectacle, 11 ne remplit pas de pleins convois d'hom- mes, de femmes et d'enfants pour les jeter au hasard dans le désert, dans | la forêt ou le marécage. Non. Il con- {naît bien son terrain, il connaît ses gens, ils connaît leurs besoins, il sait

| vous le voulez, vers l’apostasie, mais vers le respect humain, qui est capa-' QE ble Ge tous les reniements, de toutes. nous avons oublié par notre faute |} jichetés, y compris l'apostasie. | mes?” que ‘noblesse oblige”, et que, quand!" prcore une fois, il ne m'échappe | : ;

on est de noble race, on n'a pas le pas que l'anglicisation “to the core”, | Permettez que je réponde tout bon-

: A n °: À , . EL droit de déchoir sans qu'il en coûte! | lon le mot d’un illustre disparu, sa nement: “En le voulant!

Nous sommes les fils iégitimes des | signifie pas surtout ni également ja | Oui, mesdames et messieurs, en ic premiers occupants de ce pays, et|perte totale de la foi, car la foi, Dieu, VOulant; mais en le voulant d’une nous y avons un droit d’ainesse, que} merci, a la vie dure, mais elle ne; façon claire, pratique, ferme, constan- nos ancêtres n'ont jamais troqué con-| manque jamais de causer des dégâts t€! tre un plat de lentilles, et auquel ils | Jamentables dans la mentalité reli-! Peut-être pourrait-on dire, en le n'ont jamais renoncé même quand On | gieuse de ceux qui en sont atteints à; voulant à la façon de nos ancêtres, qui se faisait fort de leur prouver à force | cette profondeur! iont tout mis à prix, même leur vie de loi que la force et le droit sont une | Au surplus, serait-il téméraire del et celle de leurs familles, plutôt que seule et même chose. ! penser et de dire que si certains mi- | de mentir à leur sang, à leur race,

Bref, nous descendons en ligne di- lieux catholiques ne donnent pas rue à leur langue, à leur foi! recte de ceux qui ont fait le pays, qui | plein rendement au point de vue re-} Ne disons rien des luttes sanglantes l'ont sauvé à plusieurs reprises, et par | ligieux, il faut en accuser non pas le qu'ils ont soutenues contre le paga- la force des armes, et par leurs luttes | temps et le lieu, maïs bien plutôt la! nisme des premières heures de notre toujours loyales dans les parlements! | mentalité. nationale qui est en baisse, ! histoire, et plus tard contre les em-

Que la conquête ait changé l’aspect| et qui a sa répercussion naturelle | piètements sournois d'un régime ar- du pays, modifié à plusieurs reprises | sur la mentalité religieuse. | bitraire qui n'a pas eu honte d’étouf- sa constitution politique, spolié notre! Mais ici encore, il faut nous hâter, | fer dans le sang la voix du droit et de peuple de ses domaines, ostracisé no-|car le temps presse, et d'ailleurs lella justice; contentons-nous de rappe- tre langue, mis des entraves à notre! sujet est si vaste, qu'on se flatterait | ler leurs luttes pacifiques, mais tena- foi, introduit ici une civilisation qui| vainement de l'épuiser. ces, dans les parlements, autour de

est une constante menace pour notre Passez donc, si vous le voulez, à! leurs écoles, et partout il y avait suivre) | civilisation quatre fois séculaire: que ete Damme enr ae a LS eee me mem À la conquête, dis-je, ait changé la face " de l'Amérique du Nord au point d'en | Lauréats du MOIS de Mars faire aux yeux d’observateurs distraits ! Jante L " ou préjugés un pays anglais et pro- i testant, soit; mais ces manceuvres JUHIC® T N 4 ENT JE À N | politiques n'arriveront pas à faire À EL Us Ars À | mentir les statistiques, qui procla- EE —— À —- Sr RS EUR | ment bien haut, trop haut probable- ; Excellence Conduite Application Le Na S Préparatoire ment au gré d'un certain nombre de ler E. Dzllin, Aklavik, T.N.O. E. Dzllin, Aklavik, TNO. E. Dzellin. Aklavik, TNO. nos demi-frèrcs en nationalité, que 2ème A. Nobert, S.-Charles, Aïtn. A. Nobert, S.-Charles, Alta. A. Mahé, Stce-Lina, Alta. le Canada français existe encore, £t| Eléments latins qu’il menace d'exister toujours, si les ler R. Meunier, Thérien, Alta. A. Bouchard, Doussal, Alta. P. Landrevil'e. St-Paul, Alta. Canadiens français n'oublient pas par 2ème A. Bouchard, Doussal, Alta. P. Landreville, St-Paul, Alta. F. Hochtcin, Yarrow, Alta. | Syntaxe nan po “E eur “berceau; ler G. Levasseur. S.-Luc, P.Q. A. Bérubé. Beumont, Alta. A. Bérubé, Bceumont, Alta. et les hauts faits de leur ancêtres. 2ème À. Bérubé, Beumont, Alta. E. Douziech, St-Charles, Alta. G. Nobcrt, St-Charles, Alta. Et quelle est donc, mesdames Ct| méthode | messieurs, la leçon de notre berceau? ler P. Bisson, Wainwright, Alta. P. Bisson, Wainwright, Alta. J. Detillieux. Vonda, Sask. La leçon de notre berceau, c'est que 2ème BP. Guy, Morinville, Alta. J. Detillieux, Vonda, Sask. P. Bisson, Wainwright, Alta. PRE AN 0e OnENE Mere G. Diamond, Cowley, Alta G. Diamond, Cowley, Alta G. Di d. Cowley, Alta = divine Prévyi er . Dis , Cowley, Alta. G. Diamond, , Alta. G. Diamend. , Alta. teb Ce Que de Aivine Providence "nous 2ème U. Loiselle, Fiske, Sask. P. E. Brochu, Morinville U. Loiselle, Fiske, Sask. a faits, à savoir: Canadiens français Rhétorique et Catholiques! C'est sous ces deux ler L. C. Latour, St-Jérôme, P.Q. L. C. Latour, St-Jérôme, PQ. L. C. Latour. St-Jérôme, P.Q. noms, qui sont de noble lignée assu- 2ème J. Olinger, Rolla, B.C. A. Charron, St-Paul, Alta. J. Bru, Jack Fish Lake, Sask. rément, que nous avons été baptisés cès notre berceau sur les hauteurs e de Gaspé et au pieds de la croix du Lauréats du mois de M ars Christ, que Cartier venait d'y planter : au nom du roi et pour l'extension du 4 à Hd COLLEGE DES JESUITES D'EDMONTON noms que nous avons été confirmés LA ui] sur les plaines d'Abraham, et dans rh le sang généreux de nos pères. CLASSE ler en EXCELLENCE ler en DILIGENCE MEDAILLE D'HONNEUR Nous devons rester Canadiens (succès) (travail) français et Catholiques, parce que | philosophie Jacques Vettorel, Pierre Côté, Pierre Côté, chez nous, encore plus qu'ailleurs, on | ; Edmonton, Alta. Edmonton, Alta. Edmonton, Alta. e t étre l'un intégralement sans | Rhétorique Emile Brière, Georges Tardif, Laurent Hébert, FR ar au moins sl coeur; parce À Edmonton, Alta. St-Vincent, Alta. Villeneuve, Alta. , | Belles-Lettres Léo Baribeau, Edmond Mathieu, Léo Baribeau, que, chez POS ee is sibens: se Domrémy, Sask. Trochu, Aïta. Domrémy, Sask. Jesus ses Qut RUE . |Versification Lloyd Lévesque, : Roger Le Naour, Gérard Bourbeau, de pair, et que d'ordinaire les trahi- Peace River, Alta. St-Denis, Sask. Cold Lake, Alta. sons de la race ont eu leur punition | xréthode Paul Gibeau, Joseph Moreau, Paul Gibeau,

dans lapostasie de la foi. On vou- drait pouvoir contredire cette asser- tion ou du moins l'adoucir;, on s'in- génie en certains milieux à la faire | Eléments Latins mentir; on s'évertue à y trouver des | exceptions; mais la statistique sert | Junior Commercial assez mal ceux qui ne croient pas au| _ danger de séparer ce que Dieu lui- | 1ère française même a uni sur notre berceau. Faut-il s'étonner, du reste, de cette alliance qui existe entre la langue et la foi, alliance si intime, encore une fois, que la mort de l’une amène pres- | 4ème française que fatalement la mort de l'autre? Il ne semble pas, surtout lorsque, com- [Second English

Morinville, Alta. Jean-Louis LeBel, Bonnyville, Alta. Georges Bellanger, Mervin, Sask. Albert Nédelec, Butte-du-Paradis, Sask. Léopold Jean, Lafond, Alta. Bernard Bougie, Edmonton, Alta. Hector Goulet, Eümonton, Alta. Jean Perreault, Galahad, Alta. Prosper Hébert,

Hoey, Sask. Julien Côté, Lafond, Alta.

Jean-B. Boulanger, Edmonton, Alta.

Denis Mercier, Legal, Alta. Albert Nédelec,

Syntaxe

2ème française Paul de Champlain, Legal, Alta.

Hector Goulet, Edmonton, Aïlta.

Jean Perreault, Galahad, Alta.

Bernard Bougie,

3ème française

(Grade VE) Villeneuve, Alta. Edmonton, Alta. me chez nous, la langue 8 été non| 4 English Augustin Turgeon, Augustin Turgeon, seulement le véhicule, mais le sérum (Grade VIE) Edmonton, Alta. Edmonton, Alta.

providentiel, au moyen:.duquel 18 foi |mhird English nous a été infusée, et avec lequel elle Grade (VI)

| Marcel Musa, ; Edmonton, Aita.

Patrick Donovan, Winnipeg, Man.

pelle l'attention sur le travail mer- |

«YA D Dre che miens nee nn

Lettres de nos lecteurs

Nous publions sous cette rubrique les leîtres d'intérêt général que l’on nous adresse. communication doit être accompagnée du nom et de l’adresc de l’envoyeur. Nous ne prenons pas la responsabilité de ce qui paraît sous cette rubrique.

AL EEE TTEEETEERLE EEE CETEEEEETTEEEADEETEE EL EEE TELE TUEUR EUR TEEPATELEN LIU ILTEILE LE

|

que l'argent qu'il reçoit des gouver- | 6 avril 1934.

aurons fait un pas, ne disons pas, SE

: ment resterons-nous ce que nous som- |

Butte-du-Paradis, Sask.

Toute

nements à cette fin ne sera pas per- du, ni mal placé. Si les humbles ef- forts d'un modeste fonctionnaire ca- nadien-français avaient reçu, je ne dirai plus d'aide, car il en reçoit suf- fisamment, je crois, mais s'il avait trouvé plus d'imitateurs, si cette ac- tion se répétait et se poursuivait dans chaque centre du pays, il y aurait un facteur de rajustement social beaucoup plus efficace, à mon avis, que bien des projets de grande enver- gure.”

Voilà un témoignage bien mérité et non équivoque et il nous fait grand plaisir de le souligner et faire con- naître à nos compatriotes de partout, vu que partout il a été, partout il a aidé, partout il a laissé le souvenir de son patriotisme ardent, pratique et surtout de pérennité! Vingt ans sur la brèche, sur le “go”, sans relâche envers et contre tous les obstacles, toujours poursuivant le même idéal de groupement des nôtres, de servi- ces à rendre au pays, à la cause du sol, et ce, personnellement, pedibus cum jambis, payant toujours de sa personne, de sa bourse, de son temps, pour un idéal, voilà quelque chose da rare en ces temps de chauvinisme, d’égoïsme, de sauve-qui-peut pénéral.

Nous souhaitons à notre confrère

mm

de succès dans la poursuite de l'oeu- |

de chances de réussir; il ne fait pas ivre éminemment patriotique et reli-|

gieuse de la colonisation catholique

de langue française au pays du Ca-:

nada. Et ce n'est pas de trop, si l'on!

considère la besogne et le besoin ac-

tuels qui ne font que de commencer. Ad multos annos.

J. À. Normandeau, ptre, curé, Girouxville, Alta.

l'instant à notre troisième question, : des intérêts à défendre, des positions : qui est, vous vous en souvenez: “Com- à garder ou à conquérir. |

Si vous demandez à l'histoire com- ment ils ont réussi à rester ce qu'ils étaient, en dépit de l’ostracisme poli- tique et de la haine sectaire quil avaient juré leur mort, elle vous | pondra: “Ils se sont groupés, fils ont | serré leurs rangs, ils ont présenté un front uni à tous les empiètements, ils | ont prévu et prévenu les assauts les | mieux déguisés, ils 6nt démasqué les | ruses des gouvernants, comme aussi} les complots des politiciens en mal! d'opportunisme ou de trahison. Bref, ils se sont tenus sur le brèche, l'oeil bien ouvert sur la charte de leurs droits sacrés, et, armés d’un courage: infatigable, ils ont fini par faire com- prendre à leurs nouveaux maîtres

par le sort des armes, que le droit du

plus fort n'est pas toujours le meill- leur, et que leur race comme la vieille garde de Napoléon, sait mourir, mais qu’elle ne se rend pas!

Morinville, Alta. Julien Côté, Lafond, Alta. Jean-B. Boulanger, Edmonton, Alta. Charles Tessier, St-Paul, Alta, Léopold Jean, Lafond, Alfa. Paul de Champlain, Legal, Alta. Léandre Pelletier, Edmonton, Alta. Jean Perreault, Galahad, Alta.

Laurent Brosseau, St-Paul, Alta.

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PAGE 8

NOUVELLES _ D'EDMONTON

Exposition

Ces jours derniers, l'exposition de peinture du club des beaux arts obte- nait de nouveaux succès à l'hôte

À

Petites Notes

Vendredi soir 13 avril, à 8 heures, les élèves du professeur P. M. Adam- son et les membres de la petite or- chestre symphonique donneront un récital dans la salle des concerts du collège Saint-Joseph, terrains de J'Université. Entrée gratuite.

bd DE M. et Mme Georges Pilon sont en

1| voyage de noces dans le sud de la

Macdonald dans la salle des Palmiers. Province depuis une semaine. À leur

Edmonton, à juste titre, peut s'en-

orgueillir de ses artistes, dont certains | reront à l'adresse suivante:

retour, (vers le 20 avril), ils demeu- 10707

tableaux de haut mérite, se comparent, 85ème avenue.

favorablement avec les oeuvres exhi- bées dans les grands centres.

Dans le catalogue, des titres fran- çais figuraient sous les noms d'Emma Morrier et de Bérangère Mercier.

Des paysages du lac Saint-Louis, près Montréal, faisaient revivre

d'heureux souvenirs à plusieurs de nos canadiens restés attachés au beau Québec.

—————_—_—Q 0 ——

Les anciens élèves du Collège des Jésuites

L'occasion ne nous a pas encore

Faul Taillefer et Georges Pilon, qui depuis Pâques ont décidé d'abandon-

Des points de vue charmants de ner la vie de garçon pour la vie à notre rivière Saskatchewan, intéres- ; deux. Nous leur souhaitons à tous saient les albertains qui en connais-| deux le bonheur. Paul travaille de-

sent les rives parcourues. Les artistes sont des gens heureux,

puis longtemps à la Banque Cana- ; dienne, et G. Pilon est dans le com-

Hs poétisent, ils idéalisent la HAL merce.

frappante des oeuvres de jeunesse italienne pâr exemple, “Les Balillas”, les Ru LEE et les “Giovanni Fascisti”.

“La jeunesse des choses et des gens”, reprend le conférencier, voilà ce qui frappe en Italie. Cette jeunesse retrouvée, le Duce veut qu'elle soif celle de la jeune république romaine, jadis maitresse du monde.” Puis Be- hiels ajoute une remarque opportunz:

“Au Canada, plusieurs têtes enthou-.

siastes veulent appliquer ‘le Fascisme tel quel. Il existe même un program- me de fascisme canadien. Gardons- nous de plagier et de faire rire. Il faudrait prendre du système l'esprit de coopération et le faire passer dans nos institutions plutôt que de trans- poser au pays des cadres essentielle- ment italiens.” Applaudissements et félicitations vont à notre ami Behileis pour son travail étoffé et fouillé.

LA SURVIVANCE

SE

Beaupré. La réception solennelle aura lieu plus tard.

Baptême. Marie Aurore Antoinette, fille de M. et Mme Aimé Casavant. M. et Mme Jos. Casavant, oncle et tante de l'enfant, étaient dans les hon- neurs.—Corr.

BROSSEAU-DUVERNAY

Dimanche prochain, ce 15, nous aurons notre dernière soirée de la saison. Nous invitons d'une manière spéciale tous les amis de venir la passer avec nous. Les organisateurs n'ont rien épargné pour que le tout soit un succès. ‘“Finis coronat opus”. dit le vieil adage. Ne manquez donc pas l’occasion de venir avec nous cou- ronner ces soirées d'un plus grand

La troisième partie de la séance se | SuCCès encore. été donnée de féliciter sincèrement passe à discuter les activités du cercle |

Grandin. Les remarques individuelles ! et les réflexions opportunes provo-

Les exercices de la Semaine Sainte furent suivis avec beaucoup de re- cueillement et de piété. A voir tant

quent une mêlée entre les membres. ; de fidèles suivre tous les exercices de La tempête s'apaise par la mise au|la Grande Semaine l'on se serait cru

point du P. modérateur. A quatre heures, on lève la séance. Un après-midi de congé pour l'A.

dans une grande paroisse! Le dimanche de Pâques un Han nombre de fidèles profitèrent de cette

11 AVRIL 1934

parmi nous, il avait su conquérir l'a- | | mitié de tous les paroissiens par son ; grand dévouement.

Mardi 3 avril eut lieu, dans notre

C. HOUDE MAIRE paroisse, le grand “événement de l'an- DE MONTRÉAL

Wilfrid Chrétien et Mle Rose Ouel- D 1. triomphe de trois adversaires

ee avec une écrasante Assistaient comme garçon et fille majorité

d'honneur, M. Albert Tellier et Mlle! ne Antoinete Chrétien. MONTREAL.—M. Camillien Houde, Un grand nombre de parents et' après une absence de deux années de d'amis assistèrent à la noce. Nos: l'arène municipale, & été élu à la meilleurs souhaits de bonheur aux! mairie de la métropole du Canada, nouveaux époux. par une écrasante majorité sur ses Le printemps s'en vient à grands! trois adversaires: le Dr Anatole Plan- pas dans notre arrondissement. Nos te, Saluste Lavery et Pierre Desro- fermiers se préparent aux travaux des! siers. La majorité de M. Houde sur semences avec l'espoir d'une bonne : son plus proche adversaire, M. Plante, récolte pour cet automne.—Corr. la été de 53,531. C'est la plus grosse | ————0O majorité jamais obtenue par un maire Montréal. M. Houde a obtenu . . (90,369 votes: M. Plante, 36,838: M. [Session provinciale Lavery, 12,390, et M. Desrosiers, 3,010.

—_————_——0Q0——— | Un cortège pittoresque Conseil des Recherches des précisions | C'est à Berlin qu'on l’a vu. Il se au sujet des expériences qui doivent composait d’un millier d'hommes, être tentées dans le nord de la pro-|colffés uniformément de chapeaux vince pour y forer des puits conte-| hauts de forme, précédés de musi- nant de l'eau potable. Fées portant le même couvre-chef

(Suite de la page 1}

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Notes commercialcs, “Readers”: 2c du

mot; charge minimum: 50c.

Avis d’assemblées, de soirées, de réunions de clubs, sociétés ou associations: annonces relatives à des parties de cartes, fêtes champêtres, etc. etc. en caractère ordinaire du journal: 10c la ligne, le titre y compris. Mi- nimum: 50c.

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|

C.J.C.! | M.-J. Ménard, secrétaire.

——— 2000 —————

Mer G. Breynat, O.M.I

S. Exc. Mgr Gabriel Breynat, OM.: I, vicaire apostolique du Mackenzie, & célébré dimanche 8 avril le trente- deuxième anniversaire de sa consé- cration épiscopale. Au vénérable évê- que, nous offrons nos meilleurs voeux.

dans ce qui peut sembler banal au Antonio d'Apollonia nous laissait Ia commun des mortels, et pour eux, | semaine , dernière pour aller à une Dieu a fait deux fois grandioses le autre succursale de la Banque Cana- ciel. et les astres, qui leur procurent: dienne, à Debden, Sask. ainsi qu'à nous, le plaisir de les vor | Nour apprenions avec peine la mort bien reproduits. Parmi les toiles les de G. Riopel. L'association s'est fait | plus remarquées, mentionnons “Lejun devoir d'offrir ses plus sincères vieux constructeur de canots” par!sympathies à sa pauvre petite famil- Petty Jones. le. Portraits au fusain par Alice Daley. Les organisateurs de Ia séance Une enfant, au pastel, par Florence ! donnée le lundi de Pâques nous de- Mortiner. Un sous bois, de Gordon| mandent de remercier tous les ac-

grande fête pour revenir recevoir dans! Les allocations de chômage |et fumant tous la pipe: grandes ce leurs coeurs le glorieux Ressuscité. Le comité-conseil des allocations | petites, de bois, de terre ou d'écume, Notre petite église décorée avec| aux chômeurs a présenté son rapport | avec ou . Lee ces js Fr oût avait pris son air de fête et| dans lequel il recommande l'adoption | saient échapper des torrents de fu- ’est avec a que tous chantè-| de certaines réductions à opérer dans. mée qui obscurcissaient l'air; il y SERVANTE D EMANDEE rent l'Alléluia pascal. l'échelle des taux des allocations ac- avait même des narguilés, peu faits| Servante demandée. Pour petite fa- Le choeur de chant, sous l'habile| tuelles. Ce rapport a été vivement Cependant pour l'usage en plein air.| mille, devra afssi être bonne cuisi- direction de M. Adélard Ouellette et} critiqué par les membres des partis] Les manifestants étaient les mem-| nière. Boîte XXX, La Survivance. de notre dévouée organiste, Mlle S.| de l’opposition. Plusieurs députés ont |bres du club des fumeurs. Jls ne (23) Brosseau, rendit avec maitrise unei critiqué le système de secours actuel. | criaient pas—ils n'auraient pas pu messe de Barttman. M. F. R. Falconer fit remarquer que | fumer en même temps, et 18 consigne Nous félicitons tous les chantres et| le secours donné en vivres aux habi-| était de fumer. Ils ne demandaient cantatrices de ce grand succès. tants de la campagne était inadéquat. | rien à personne. Nous touchons certainement à Ja|1! demanda au gouvernement de lui fin de la crise (2) si l’on en juge par|faire cpnnaitre ses intentions à ce l'activité qui règne à Brosseau et à|sujet. L’hon. M. McPherson admit

o

Mise au point

Toutes sortes de graines pour le jardin, marque

Sinclair. Le printemps, par Mme|teurs et ceux qui ont prêté leur con- Amos ps Card, et tant d'autres brillants de cours, ce que nous faisons avec plai- | lumière, malheureusement trop longs! sir. La pièce sera jouée à Legal di- Chez les à énumérer. manche le 15. Nous espérons que, | Plus de mille visiteurs ont'admiréi comme les années précédentes, les | les toiles, les aquarelles, les pastels! spectateurs partiront contents. Tous conservateurs

et les sculptures d'une soixantaine |

d'artistes, à qui l'on souhaite des succès toujours grandisasnts.—X.

SAINT-JOACHIM ES RS

Journée paroissiale. Le R. P. A.

Naessens, O.MI, a dit la messe de 8! 21 avril. h. 30, dimanche dernier, et le R. p.! banquet jeudi soir,

G. Forcade, OMJ, a chanté

sont invités. Le Secrétaire.

IMMACULEE CONCEPTION

Les conservateurs de l’Alberta ont tenu leur convention la semaine der- nière. De nombreux délégués de tous les coins de la province ont assisté aux diverses réunions. On a adopté plusieurs résolutions. L'une demande l'établissement d’un système provin- cial de crédit afin de pouvoir faire des prêts à court ou moyen terme aux

Notre bazar aura lieu les 19, 20 et! fermiers. Une autre favorise la réduc-

L'ouverture aura lieu au le 19. Donnez

la | Congé aux mamans ce soir-là, et ve-

grand'messe, Le R. P. curé a lu au | n€Z tous souper à la salle de l'église prône les règlements concernant 1e| du Sacré-Coeur. L'entrée au souper |tion scolaire sans préjugé politique;

sacrement de mariage. De passage. Etaient de passage au presbytère ces jours derniers, le R. P.

est de 25 sous. Nous tenons à remer- cier Mgr O'Gorman, curé de la pa- roisse du Sacré-Coeur, qui a eu l'a-

Pratt, O.MI., du Cap de la Madelei- | mabilité de mettre sa salle paroissiaie ne, en route pour Bonnyville, àil! à notre disposition pour notre bazar.

. devait commencer la retraite, ainsi:

que son frère le R. P. Edmond Pratt, |

O.M.I, du Lac d'Oignon. S. Exc. Mgr J. Guy, OM, de Grouard, s'est ar- rêté aussi ici quelques jours avant de prendre la route de Montréal.

S. Exc. Mgr G. Breynat, O.MI. du Mackenzie, est à l'hôpital Général où. il doit subir une opération à l'oeil gauche.

Club Dollard

Eh oui! le club Dollard organise un “bridge-téléphone”. Vous savez ce que c'est?

Celui-ci est quelque peu différent: c'est un bridge-téléphone l'on pourra jouer au whist: et c’est un bridge-téléphone qui durera toute Ia semaine.

On pourra jouer au bridge (auc- tion) ou au whist (simple) durant la semaine du 15 au 22 avril, et l'on est, prié de téléphoner les résultats de la partie à Mimi Thibault (23529) ou à Marcel Lambert (23980), dimanche soir, le 22 avril.

Organiserez-vous une table? Les jeunes sollicitent respectueusement votre appui. On vous demande vingt- cinq sous (25c) par personne, et les prix en valent certainement la peine. Un prix pour chaque section, c’est-à- dire un prix pour la personne qui aura obtenu le plus grand nombre de points au bridge et un prix pour le vainqueur au whist.

Nous avertirons les gagnants lunäi Je 23 avril, et les résultats seront pui- bliés dans la Survivance de la même semaine.

Voici les quelques règlements:

Bridge: On ne doit pas doubler ou redoubler. On ne jouera que 16 mains d'auction seulement, et l’on changera de partenaire à toutes les 4 mains.

Whist: On ne jouera que 16 mains de whist simple, et l'on changera de partenaire à toutes les 4 mains.

Et vous, membres du club Dollard, formerez-vous une table dans votre famille? Nous demandons la coopé- ration de tous et nous comptons que tous feront leur possible pour aider leur Association.

Si l’un des trois signataires n’a pas l'occasion de passer chez vous, mes- dames et messieurs, auriez-vous l'a- mabilité de téléphoner et nous dire: .“Voudriez-vous inscrire mon nom? Je vais former une table durant la semaine”.

Merci. Gabrielle Hervieux; Marcel Lam- bert (Tél. 23980); Mimi Thibault

(Tél. 23529). —— 1000————

Chez les Artisans

Les membres de la succursale No 413, des Artisans Canadiens français ‘sont priés de se réunir dimanche pro- chain à 3 h. p.m. à l'endroit habituel,

A. Baril, ‘secrétaire.

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Donc n'oubliez pas les dates, 19, 30 et 21 avril, et venez tous.

CERCLE GRANDIN DE L’A.C.J.C.

tion âu nombre des députés à 45. Une troisième demande la nomination d'un ministre de l'industrie. D’autres enfin favorisent la liberté de l’instruc-

june enquête soigneuse sur